Comment perdre ses kilos émotionnels ? (lettre)

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Comment perdre ses kilos émotionnels et s’en débarrasser pour de bon ? Quelles stratégies adopter pour contrer les mécanismes à l’origine de ce surpoids d’un type particulier, lié au stress, à la frustration, la rancune, la colère…

Cher lecteur, chère lectrice,
Tout d’abord, je vous souhaite une excellente année pleine de succès et de santé

Et ces fêtes de Noël, comment ça s’est passé pour vous ? Vos cadeaux, vos repas de fête, vos retrouvailles en famille ? Tous les ingrédients indispensables pour une fin d’année réussie ont-ils été réunis ? Je l’espère vivement.

De mon côté, je vous rassure, côté gastronomie et paquets-cadeaux, les espoirs ont été récompensés. Côté échanges familiaux en revanche, la magie des retrouvailles a été quelque peu ternie par une discussion un peu trop musclée avec les cousins.

Mais pourquoi diable vouloir débattre en famille de la réforme des retraites ? On devrait toujours prendre bien soin de tenir les sujets qui fâchent à l’écart des repas de Noël. Ce n’est ni le moment, ni l’endroit.

Tout cela pour dire que les fêtes de fin d’année peuvent être riches en émotions diverses qui vont laisser des traces plus ou moins profondes selon les individus. 

Et parmi ces traces, les plus visibles peuvent être les quelques kilos que les excès de table ne manquent pas de nous laisser en “cadeau” à cette période.

Comme moi, vous faites peut-être partie des personnes qui voient leur poids fluctuer en fonction de leur vécu émotionnel. Et dans les périodes de tension, on a l’impression de prendre du poids sans raison.

Injuste, non ? Et surtout, y a-t-il des solutions naturelles et simples pour perdre ses kilos émotionnels et s’en débarrasser rapidement ?

Ce phénomène de prise de poids n’est pas pour autant dénué de raisons objectives. C’est dans l’impact des émotions sur notre système nerveux, notre système hormonal et notre métabolisme qu’il faut chercher la réponse.

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Qu’est-ce qu’une émotion ?

Pour commencer, répondons à une question basique : qu’est-ce qu’une émotion ? Pour le comprendre, fermez les yeux et essayer de vous remémorer avec précision votre dernière émotion marquante, qu’elle soit pénible ou agréable : une frayeur, une contrariété, une colère, mais aussi une grande joie provoquée par une musique sublime ou une peinture bouleversante… 

Si vous y prêtez attention, vous constaterez qu’à cette occasion un « circuit » psychobiologique s’est établi : une stimulation extérieure (une parole, une situation, une rencontre…) provoque une série de manifestations corporelles (le sang monte aux joues, la respiration se modifie, le « ventre » se serre…) et enfin un ressenti émotionnel conscient.

Ce ressenti est donc le « résultat » de l’émotion, et non sa source. Le célèbre neurologue portugais Antonio Damasio, directeur de l’Institut pour l’étude neurologique de l’émotion à l’Université de Californie, est un des spécialistes mondiaux du sujet. Selon lui, une chose est certaine : « C’est dans le corps que naissent nos émotions ».

Ainsi à l’origine de l’émotion, il y a toujours un stimulus sensoriel. Le message est ensuite transporté, via la moelle épinière et le tronc cérébral, jusqu’au cerveau limbique qui « gère » nos émotions. Des neurotransmetteurs différents sont alors sécrétés selon de la nature de l’émotion : dopamine, catécholamines, noradrénaline, sérotonine, endorphines…  

Ainsi, la vue d’un paysage sublime entraînera plutôt la sécrétion d’endorphines qui provoquera un sentiment de joie. Mais lorsque nous piquons une colère en voyant que le chien des voisins a saccagé nos plates-bandes, c’est l’adrénaline qui inonde notre encéphale et nous donne envie de hurler ou de frapper (même si, la plupart du temps, nous nous contenons).

Sommes-nous égaux devant les émotions ?

Les chercheurs ont identifié six émotions de base, que l’on retrouve dans toutes les sociétés, toutes les civilisations, à toutes les époques : la joie, la colère, la peur, la tristesse, le dégoût et la surprise. Certains en ajoutent d’autres, comme la honte. Ensemble, elles constituent la toile de fond de notre vie intérieure. 

Le psychologue américain Robert Plutchik est l’un des spécialistes reconnus du sujet. Il a mis au point un modèle de combinaisons émotionnelles incluant plus de trente émotions, hiérarchisées selon leur niveau d’intensité. Il reconnaît ainsi la colère (émotion de base), mais aussi la rage (sa version amplifiée) et la simple irritation (sa version atténuée). De quoi réagir avec finesse à tous nos évènements de vie.

Sans oublier certaines situations qui entraînent des réactions rassemblant plusieurs émotions parfois contradictoires (voir ci-dessous l’interview du Dr Rougier). Voilà pour la base. Mais sommes-nous pour autant égaux devant les émotions ? La réponse, vous vous en doutez, est négative ! La nature et l’ampleur des réactions émotionnelles dépendent de ce que nous avons vécu auparavant. 

Une fois parvenus dans le cerveau limbique, les messages émotionnels sont comparés à nos expériences précédentes (certaines très précoces et enfouies dans les tréfonds de notre mémoire) et modulés d’une manière qui nous est propre. C’est ainsi que se construit, au fil des années, notre sensibilité émotionnelle : celui-ci sera rapidement inondé par le chagrin ; celui-là résistera moins bien à la colère ; tel autre mettra du temps à identifier sa joie…

Ces particularités individuelles ont amené certains chercheurs à parler de « quotient émotionnel » (QE) pour mesurer notre capacité à bien vivre les émotions, comme le « quotient intellectuel » (QI) permettrait d’évaluer le degré d’intelligence.  

Deux individus ayant des QI équivalents ne prendront pas forcément la même décision pour résoudre un problème. La différence est due à des différences dans leur réactivité émotionnelle, car chacun est doté d’une émotivité propre, complexe et tissée depuis sa plus tendre enfance.

Antonio Damasio (voir plus haut) fut l’un des premiers à démontrer que nos pensées sont déterminés par nos émotions, lesquelles précèdent notre raison. Lorsque des circonstances provoquent une réaction émotionnelle très intense, le flux émotionnel violent peut alors vous submerger et altérer à la fois vos prises de décision et votre fonctionnement corporel.

Parler d’émotions devient donc à parler aussi de pensées (positives ou négatives, bénéfiques ou néfastes), et donc de stress. Tout est lié à l’intérieur d’une boucle qui réunit notre psychisme, notre corps, notre sensorialité et notre environnement.

Emotions et prise de poids

Que les émotions soient agréables ou perturbantes ne change rien à l’affaire. Un mariage heureux peut avoir un impact sur l’organisme au même titre qu’un licenciement. Ce qui est en cause c’est la cascade d’effets qui se met en place dans note organisme lorsque nous sommes très « émotionnés ». 

Sur le plan physiologique, ces réactions affectent notre système cardiovasculaire, notre système neuro-cérébral, la production de nos hormones et de nos neurotransmetteurs… Toutes nos fonctions biologiques, tous nos organes peuvent en être affectés. Le métabolisme n’y échappe pas

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Le Dr Yann Rougier et Fabrice Boutain échangent la gestion du stress et des émotions à l’aide des Neurosciences

Comment s’étonner, alors, que les émotions puissent interférer puissamment avec notre prise et notre perte de poids ? Pourquoi les émotions d’hier nous obligent-elles à perdre les kilos émotionnels d’aujourd’hui ? D’abord, les émotions affectent l’appétit de deux manières.

Sur le plan psychologique, une émotions forte crée un état de tension intérieure que l’on cherche inconsciemment à dissoudre. Et la nourriture est alors la solution la plus simple et la plus immédiate. C’est ainsi que sous le coup de l’émotion, on mange davantage sans même s’en rendre compte. 

S’ajoute à cela un substrat physiologique. Notre appétit est géré par le biais d’hormones spécifiques : la ghréline et la leptine. La première avertit le cerveau qu’il devient urgent de manger car le corps ne va pas tarder à entrer en état de manque. On sait que le taux sanguin de ghréline augmente avant les repas, et diminue progressivement dès que nous commençons à manger

La seconde est responsable de la satiété. La leptine avertit le cerveau que nous avons suffisamment mangé pour couvrir nos besoins. Elle déclenche la fin de l’attirance pour les aliments. Le plaisir n’est plus au rendez-vous et, lorsque le système fonctionne bien, nous posons notre fourchette. 

Le cerveau est ainsi l’organe central de l’appétit et de la satiété. Comment imaginer que ce délicat mécanisme échappe à l’influence des bouleversement internes produits par les émotions ? De la même manière, les émotions, surtout lorsqu’elles sont brutales et/ou répétées, influencent directement le stockage et le déstockage graisseux.

Comprendre comment on peut perdre ses kilos émotionnels

Ce jeu hormonal implique aussi l’insuline. On sait que cette hormone est chargée de réguler le taux de sucre dans le sang. En prime, elle favorise le stockage graisseux (le sucre excédentaire est transformé en matières grasses pour être stocké dans les cellules graisseuses) et freine le déstockage. 

Or, les recherches en neurosciences montrent clairement que l’insuline est sous influence directe de nos neurohormones. Les émotions mal gérées, au même titre que le stress et la tension nerveuse, modulent ainsi l’impact de l’insuline sur l’organisme en favorisant le stockage.  

En sens inverse, l’insuline joue un rôle modérateur entre deux couples de neurohormones essentielles à l’équilibre psycho-émotionnel : d’un côté, celles de la détente, de la bonne humeur et de la vie en société (sérotonine et dopamine) : de l’autre, celles du stress, de la tension nerveuse et du mal-être (adrénaline et cortisol). 

Une fois encore, la dimension biologique pure rejoint la dimension psycho-émotionnelle. De la même manière, les émotions violentes et/ou répétées altèrent l’équilibre du microbiote intestinal dont on sait aujourd’hui qu’il joue un rôle dans notre équilibre psycho-émotionnel, et par là-même sur la prise de poids. 

De nombreuses études ont été menées par des chercheurs en microbiologie. Ils ont par exemple inoculé le microbiote intestinal de souris obèses sur des souris minces, et ces dernières ont pris du poids. A l’inverse, lorsqu’ils ont inoculé le microbiote intestinal de souris minces sur des animaux obèses, ceux-ci ont maigri. 


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Ces recherches sont encore à leur début. Mais elles ont clairement montré que les émotions violentes ou répétées finissent par perturber l’équilibre de la population intestinale, ce qui débouche souvent sur une prise de poids. 

Parallèlement, les émotions ont un impact sur notre « deuxième cerveau ». Notre tube digestif est « tapissé » de cellules nerveuses semblables en tout point à celles qui constituent notre cerveau. Ces « neurones du ventre » produisent de la dopamine et plus de 90% de notre sérotonine, les deux hormones de l’apaisement, de la satiété et du bonheur. 

Nos deux cerveaux (cérébral et digestif) collaborent en permanence. Les informations que reçoit l’un sont rapidement transmises à l’autre, qui réagit en circonstance. On comprend clairement que nos émotions puissent affecter notre humeur, mais aussi notre digestion et notre appétit, ainsi que nos mécanismes de prise et perte de poids.

https://actinutrition.fr/2019/11/18/colere-rancune-haine-comment-apprivoiser-les-emotions-du-passe/

Gérer ses émotions au quotidien pour perdre ses kilos émotionnels

Résumons : il faut que l’émotion soit intense et/ou répétée pour qu’elle déclenche dans l’organisme un « orage biologique » favorisant le stockage graisseux. Ensuite, l’orage sera plus ou moins intense en fonction non pas de la violence intrinsèque de l’émotion (comment la mesurer en dehors du ressenti de la personne ?), mais de la violence perçue et expérimentée par celui qui la vit. 

C’est ce « seuil de résistance » que l’on peut modifier en apprenant à s’adapter aux émotions, à les relativiser et à les éprouver sans se laisser submerger. Cette modification permet de moduler les réactions que manifeste le corps face au vécu émotionnel. 

Il existe pour cela de nombreux outils. La respiration en fait partie. Comme dans les situations de stress, les pratiques respiratoires permettent de calmer rapidement la pression intérieure. 

Une alimentation saine, équilibrée et surtout suffisamment riche en nutriments essentiels au système nerveux et au cerveau, contribue aussi améliorer les réactions émotionnelles. Les Oméga 3 et le magnésium sont particulièrement importants.


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Il existe aussi des techniques plus spécifiques, mises au point par les chercheurs en neurosciences. Le Dr Yann Rougier (voir son interview ci-dessous) préconise deux exercices qui ont fait leurs preuves.

1. L’exercice de déprogrammation émotionnelle

Il permet de « déprogrammer » tout ce qui a été pénible au cours de votre journée afin de vous en débarrasser, et d’ancrer en vous le sentiment bienfaisant des évènements heureux. Au début, vous mettrez peut-être un peu de temps pour parvenir au bout de l’exercice car vous aurez tendance à vous égarer en route. Mais il suffit de quelques jours de pratique pour l’effectuer en moins de 5 minutes.

En pratique : vous êtes allongé dans votre lit, dans une position confortable. Posez une main sur votre ventre pour « sentir » votre abdomen monte et descend au rythme de votre souffle. L’autre main est posée sur votre cœur.

Puis passez en revue tout ce qui s’est passé pendant la journée qui vient de s’écouler, en remontant le temps à l’envers : partez de l’instant présent et remontez jusqu’au moment du réveil.

Lorsque vous rencontrez un évènement agréable, fixez-y votre attention pendant quelques secondes en vous disant mentalement : « je ressens ce merveilleux sentiment de bonheur et je le garde en moi ».

La rancune et la culpabilité sont deux poisons qui favorisent la prise de poids.

Dr Yann Rougier

Lorsque vous rencontrez un évènement désagréable voire carrément pénible,  fixez-y votre attention quelques secondes en vous répétant mentalement : « J’ai conscience de ce qui s’est passé, et je sais que je ferai mieux la prochaine fois ». 

Dans tous les cas, imposez-vous de rester spectateur de la situation et non de la revivre émotionnellement. Pendant la première semaine, cela vous sera difficile. Vous aurez tendance à « revivre » ces émotions désagréables. Mais vous le ferez avec une légèreté croissante. Et plus vous serez spectateur de votre vie (comme si vous regardiez un film), plus les émotions négatives glisseront sur vous sans « abîmer » votre inconscient.

2. L’exercice du sourire

Il est d’une grande simplicité même s’il ne vous prend que très peu de temps. C’est la phase de « programmation » positive. 

En pratique : vous êtes toujours allongé sur votre lit. Les yeux fermés, dessinez mentalement un sourire sur vos lèvres (vous pouvez sourire vraiment si cela vous semble plus facile).

Puis, au fil de votre respiration, faites monter ce sourire vers votre cerveau. Essayez de « ressentir » ce sourire qui baigne tout l’intérieur de votre boîte crânienne, véhiculant un sentiment de joie et de bien-être.

Ensuite, faites descendre ce sourire mental dans vos bras, votre buste, votre abdomen et vos jambes. Il doit « couler » dans votre corps et l’inonder tout entier.

Expirez et ouvrez les yeux. Vous êtes prêt à affronter la journée dans la joie et la sérénité. Le tout vous aura pris une vingtaine de secondes.

Ces exercices vous aideront à mieux vivre vos émotions. Mais pour que cette amélioration puisse vous aider à perdre vos kilos émotionnels, il faudra aussi que vous agissiez sur les autres facteurs du Vivant : adopter une alimentation saine et équilibrée (en surveillant l’Index glycémique et le potentiel acidifiant de vos repas), améliorer l’élimination de vos déchets, et pratiquer régulièrement des exercices respiratoires antistress et un peu d’activité physique. 

Cependant, prenez votre temps. Commencez par apprendre à mieux gérer vos émotions. Une fois que votre organisme sera apaisé, les autres pratiques donneront des résultats visibles. Ensemble, elles auront un effet rapide sur vos kilos émotionnels. Avouez que ça vaut le coup !

3 questions au Dr Yann Rougier

Le Dr Yann Rougier, Médecin Spécialiste et neurobiologiste

Toutes les émotions ont-elles le même impact sur la silhouette ?

Oui et… non ! D’une manière globale, tous les débordements émotionnels ont un impact sur notre métabolisme et sur notre système nerveux (cerveau compris). Mais certaines émotions sont plus perturbantes que d’autres et ont une influence plus importante sur notre équilibre pondéral. Ce sont la rancune et la culpabilité. Elles ont un point commun : elles s’installent dans le temps, contrairement à la peur et la joie qui peuvent être ponctuelles. Elles finissent ainsi par tisser une « toile de fond » de notre fonctionnement psycho-émotionnel. C’est sur ces deux émotions qu’il faudrait agir en priorité pour aider l’organisme à trouver le chemin de son « juste poids ».

On grossit seulement de ce que l’on digère et assimile mal, qu’il s’agisse de nourriture, de pensées ou d’émotions. Nous portons tous en nous des émotions « mal digérées » (qui nous obligeront à perdre ces kilos émotionnels). Chez certains, elles sont plus violentes, plus présentes, plus perturbantes, ce qui perturbe encore davantage le métabolisme en favorisent le stockage graisseux et en limitant le déstockage.

On comprend bien la notion de culpabilité. Mais qu’entendez-vous par « rancune » ?

Je rassemble sous ce pavillon tous les ressentis émotionnels qui sont provoquent une colère contre autrui : jalousie, désir de vengeance, ressentiment, animosité… Tout ce qui nous enferme dans une relation à l’autre basée sur la conscience d’avoir été maltraité, de manière injuste et/ou violente (en actes ou en paroles). Ce type de relation crée un état de tension latent, un stress de fond. Entendons-nous bien : la rancune en soi n’est pas une émotion. Mais c’est une situation réactionnelle qui implique la pensée (je pense que l’autre m’a maltraité), mais aussi des émotions mêlées, parfois violentes et toujours troublantes. 

Il en est de même avec la culpabilité : tout le monde la connaît, tout le monde l’a déjà ressentie. Mais chez certains, elle s’installe durablement sans avoir de substrat objectif (on n’a pas grand-chose à se reprocher dans la réalité). On peut voir la culpabilité comme une colère contre soi. Comme la rancune, elle crée de la tension et provoque un mélange d’émotions parfois contradictoires.

Rancune et culpabilité sont donc des ennemies ?

Aucune émotion n’est une ennemie en soi. Au contraire ! Une vie sans émotions serait atrocement vide et déprimante. Mais les personnes qui y réagissent trop fortement ont tout à gagner à les apprivoiser, afin d’en conserver les bénéfices psychiques sans pour autant risquer d’altérer leur santé, et surtout leur silhouette. Et pour cela, rien ne vaut les exercices comme celui du sourire ou la déprogrammation émotionnelle (voir ci-dessus), à condition de les pratiquer régulièrement (dans l’idéal une fois par jour au début) !

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