Faites-vous partie des 40% de Français rongés par le stress ? (lettre)

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Le stress n’est pas toujours un ennemi à abattre, c’est aussi un agent essentiel de la vie. Il est utile tant qu’il ne nous submerge pas. Pour l’utiliser à bon escient, et se protéger contre ses excès, il faut le connaître. Dans cet article, on vous montre comment gérer son stress…

Cher lecteur, chère lectrice,
Je vous écris après avoir découvert et expérimenté moi-même une formidable technique anti-stress. J’ai envie de la partager et vous montrer comment gérer votre stress parce que cela vous servira forcément un jour ou l’autre !

Mon fils devait récemment passer ses examens pour valider sa troisième année d’études supérieures. Pour se préparer, il avait choisi de déserter son campus pendant deux semaines pour venir se préparer au calme, dans la maison familiale.

Oui, oui, à la maison. C’est toujours une grande joie de voir les enfants rentrer au bercail. Mais à mesure que l’échéance des épreuves approchait, je voyais bien que son angoisse allait crescendo. Oui, mon fiston était gravement stressé.

En quête d’une solution rapide et efficace pour lui, je me suis alors adressé au réseau des professionnels de santé qui gravitent autour de nous.

Et c’est là que Dr Yann Rougier m’a immédiatement conseillé d’apprendre à mon fils les fondamentaux de la cohérence cardiaque. Bon, j’avoue que je n’étais pas du tout un spécialiste alors je me suis fait guider par un amateur éclairé de ladite technique.

Le principe est simple : pour entrer en cohérence cardiaque, il s’agit de respirer 6 fois par minute pendant au moins 3 minutes. Chaque inspiration par le nez de 5 secondes est suivie d’une expiration par la bouche de 5 secondes (à voir en vidéo ici).

La méthode est facile à apprendre et d’une efficacité redoutable. Il paraît qu’il faut environ deux semaines de pratique pour bien la maîtriser observer des résultats tangibles. Mon fils m’a confirmé qu’il l’utilise désormais plusieurs fois par jour. Et, preuve que ça fonctionne, il a eu ses examens !

Vous devriez essayer la cohérence cardiaque, vous aussi, car cela fait déjà six mois que vos dernières vacances se sont enfuies, déjà rangées dans les limbes du souvenir. Il vous faut encore attendre plusieurs mois avant de vous offrir une nouvelle parenthèse de détente et de plaisir, suffisamment longue pour vous laver de votre fatigue et de votre tension nerveuse de l’année.

Certes, la mode est aujourd’hui au fractionnement des congés. Vous prenez une petite semaine ici, un long week-end là… Mais cela ne suffit pas pour effacer les effets du stress qui grignote à la fois votre capital tonus et votre bonne humeur. Alors comment gérer son stress efficacement ?

Nous nous trouvons tous, à cette période de l’année, dans la situation d’un nageur qui traverse la Manche: arrivé à mi-chemin, le découragement le guette. Mais il ne peut plus faire demi-tour. Il n’a pas d’alternative : il doit continuer à avancer en remobilisant son énergie et sa motivation.  

C’est aussi ce que nous devons faire. Pour y parvenir sans épuiser nos réserves, il  nous faut apprendre à résister au stress. Car c’est lui le grand responsable de nos épuisements saisonniers, des variations de notre moral, mais aussi de la baisse de nos défenses face aux infections, de nos insomnies, de nos troubles digestifs… Et même de nos douleurs articulaires.

Stress : le mot est lâché.  Ses méfaits et ses conséquences seraient désastreuses sur notre santé et notre moral. Pourtant, ce n’est pas forcément un ennemi. Le stress nous rend aussi d’immenses services, tant qu’il ne nous submerge pas. Pour l’utiliser à bon escient, et se protéger contre ses excès ravageurs, il faut d’abord bien le connaître.

Bon ou mauvais stress ? Telle est la question…

Disons-le tout de suite : le stress n’est pas toujours un ennemi à abattre. C’est aussi un agent essentiel de la vie. Revenons à l’essentiel : le sens du terme. Le mot « stress » désigne, au départ, la torsion maximum que peut supporter un câble avant de se rompre. Un endocrinologue canadien, Hans Seyle, fut le premier, dans les années 1930, à emprunter ce terme au vocabulaire technique pour l’adapter aux problèmes de santé.

Ramené à notre condition d’humain, le stress désigne à la fois l’ensemble des sollicitations extérieures qui nous poussent à agir, et la panoplie des réactions que nous développons pour nous y adapter.

Dans un premier temps, le stress constitue donc un moteur indispensable. C’est lui qui a poussé nos lointains ancêtres préhistoriques à trouver des solutions pour se protéger contre les tigres, chasser des mammouths beaucoup plus puissants qu’eux afin d’en tirer de la nourriture, construire des habitats capables de les protéger contre les aléas du climat… Sans stress, nous vivrions encore au fond des cavernes.

En outre, certains évènements très heureux entraînent des stress aussi intenses que les accidents de vie. Dans les échelles de stress destinées à mesurer l’impact des situations les plus courantes, un mariage ou un gain au jeu figure parmi les plus stressants. Ce n’est donc pas la teneur émotionnelle qui fait le stress, mais la quantité de tension qu’il provoque.

Le stress peut donc être positif ? Oui ! Aujourd’hui encore, c’est lui qui vous pousse à agir, à mobiliser vos qualités et votre force pour vous dépasser. Un exemple : vous avez une réunion ce matin à l’occasion de laquelle vous devez présenter un nouveau projet.

L’enjeu peut, dans un premier temps, vous motiver, vous aider à donner le meilleur de vous-même pour convaincre vos interlocuteurs. C’est un « bon stress ». Mais si vous vous laissez aller à l’anxiété ou à la déprime, vous risquez de ne plus être capable de coordonner vos idées. Pire encore : au moment de la présentation, vous perdrez vos moyens et ne serez plus capable de valoriser votre projet. Vous tomberez dans le « mauvais stress ».

C’est donc l’excès de stress qui est perturbant, et non le stress lui-même. Le but sera donc de faire du stress votre ami et de vous protéger contre ses débordements.

Les méfaits de l’excès de stress

Cependant, il ne faut pas minimiser les effets délétères de l’excès de stress. Car il peut perturber l’ensemble de notre fonctionnement organique. « Le stress, explique le Dr Yann Rougier, touche chacune de nos cellules, et donc chacune de nos fonctions » (voir interview ci-dessous).

Lorsque nous sommes soumis à un stress intense ou répété, notre organisme réagit encore comme il le faisait chez nos lointains ancêtres. Il nous prépare à agir de manière physique. Face au danger, notre corps accélère les battements cardiaques et fait affluer le sang vers les organes qui nous permettent de lutter ou de fuir : les muscles et le cerveau. Les autres, ceux de la digestion par exemple, sont beaucoup moins servis car ils n’ont pas d’utilité immédiate. La pression artérielle se modifie, le rythme respiratoire change…

Les sécrétions hormonales se modifient de manière à privilégier celles qui nous aident à réagir, notamment l’adrénaline et le cortisol qui mobilisent notre activité immédiate. Cela se fait au détriment d’autres hormones, plus apaisantes, notamment la sérotonine. Lorsque le stress s’installe, c’est tout notre fonctionnement hormonal qui se trouve perturbé.

S’ajoutent à cela les impacts répétés que subit notre système nerveux autonome. Comme son nom l’indique, cette branche de notre réseau nerveux travaille toute seule, sans l’intervention de notre pensée consciente. Lorsque vous vous levez du fauteuil dans lequel vous êtes assis pour aller jusqu’au frigo vous servir un verre d’eau fraîche, c’est vous qui décidez mettre vos muscles en mouvement. En revanche, la nuit pendant que vous dormez, vous continuez à respirer, à digérer, à produire des hormones, à vous défendre contre les éventuels agresseurs microbiens… C’est votre système nerveux autonome qui gère ces activités.

Ce système nerveux autonome est composé de deux branches : l’orthosympathique et le parasympathique. Schématiquement, comme dans une voiture, le premier joue le rôle de l’accélérateur et le second celui du frein. Le système nerveux orthosympathique déclenche les réactions biologiques, les intensifie, les accélère, alors que le parasympathique  calme ces mêmes réactions, les ralentit, les atténue.

Dans un organisme sain, ces deux  branches sont en équilibre. Le problème vient du fait que le stress « appuie sur l’accélérateur » pour activer nos processus biologiques de réaction. Du coup, un stress très intense, comme une série de petits stress récurrents, déséquilibre le système nerveux autonome. Cela se répercute rapidement sur toutes les fonctions qu’il gère : la digestion est affectée, mais aussi le sommeil, les défenses immunitaires, l’humeur…  Le parasympathique ne peut plus jouer son rôle de frein et nos fonctions s’emballent.

Pour couronner le tout, l’ensemble de nos réactions au stress n’est plus adapté à notre vie actuelle. Nous sommes souvent, comme le disait le Pr Henri Laborit 1, en situation « d’inhibition de l’action ». Nous ne pouvons ni lutter, ni fuir, et les réactions de notre organisme ne servent à rien. Pire : elles finissent par déséquilibrer notre santé et notre équilibre psycho-émotionnel.

Face à un supérieur hiérarchique mal luné qui vous reproche des manquements imaginaires, vous ne pouvez ni lui donner une claque, ni quitter le bureau au pas de course.  Votre organisme doit donc se débrouiller avec ces réactions internes devenues totalement inutiles. Et pour lui, ce n’est vraiment pas facile…

Vous le voyez, l’excès de stress affecte l’organisme d’une manière globale. Et c’est sur un mode tout aussi global qu’il faut s’en protéger (voir ci-dessous l’interview du Dr Rougier). Il faut gérer le stress en amont en associant plusieurs outils afin d’éviter cet emballement inadapté. Heureusement, il existe pour cela des solutions naturelles simples et efficaces.

La respiration : l’anti stress n°1

C’est la seule de nos fonctions qui soit à la fois inconsciente (nous respirons de jour comme de nuit, même pendant le sommeil le plus profond) et consciente (nous pouvons facilement modifier notre manière de respirer). C’est une caractéristique unique ! Vous ne pouvez pas moduler vos battements cardiaques par un simple effort de volonté. Mais vous pouvez, à volonté, respirer plus vite ou plus lentement plus profondément ou de manière plus superficielle…

Or, lorsque vous respirez plus lentement et plus profondément, vous agissez  immédiatement sur votre équilibre orthosympathique/parasympathique en le ramenant progressivement vers la normale, ce qui entraîne rapidement une harmonisation de vos fonctions perturbées.

Sur le plan mental, le simple fait de vous concentrer sur votre souffle ramène le calme dans vos pensées. Un vrai « plus », car lorsque les pensées s’emballent et commencent à tourner en boucle, il est souvent difficile d’arrêter cette ronde par un simple effort de volonté.

La pratique régulière de la respiration anti-stress constitue ainsi un excellent paravent contre les excès de tension nerveuse. Sans compter qu’il est très facile, une fois qu’on a acquis l’habitude de respirer autrement, de modifier rapidement et discrètement sa respiration dans n’importe quelle situation stressante, sans que personne ne s’en aperçoive, pour que le calme mental et physique revienne.

Ce n’est pas un hasard si toutes les techniques de relaxation ou de méditation commencent par un travail sur le souffle. C’est la base !

Pour vous y mettre, voici un exercice très simple et très efficace.

  • Dans l’idéal (au début), asseyez-vous dans un fauteuil ou sur une chaise assez confortable. Gardez votre dos bien droit (ne vous affalez pas), étirez un peu votre cou en baissant légèrement le menton vers votre poitrine. Vos épaules doivent être détendues. Posez vos mains sur vos cuisses et fermez les yeux.
  • Concentrez-vous sur votre souffle. Au besoin, utilisez une image mentale qui vous aide. Par exemple : imaginez-vous comme un tout petit être, placé à l’entrée de vos narines, qui reçoit le souffle comme un vent frais et agréable.
  • Ralentissez votre rythme respiratoire, en allongeant votre expiration. Comptez par exemple jusqu’à trois ou quatre en inspirant, et jusqu’à six ou huit en expirant.
  • Inspirez et expirez toujours par le nez. Les muqueuses nasales sont munies de petits cils qui filtrent l’air. Elles l’humidifient également afin qu’il parvienne dans les poumons sans être trop sec.
  • Continuez pendant deux ou trois minutes, puis posez vos mains sur votre ventre.  Lorsque vous inspirez, gonflez votre abdomen afin de laisser plus de place au gonflement de vos poumons. Vos mains se soulèvent. Lorsque vous expirez, videz d’abord votre ventre, puis vos poumons. Vos mains suivent le mouvement.
  • Poursuivez pendant quelques minutes : entre trois et dix, voire davantage si vous avez le temps.
  • Si vous pratiquez régulièrement (deux ou trois fois par jour), vous « éduquerez » votre souffle. Il vous suffira alors d’une minute pour ramener votre corps et votre mental au calme lorsque vous en ressentirez le besoin.
https://actinutrition.fr/2017/03/29/liberez-gerer-stress-3-minutes-webinaire/

La détente, c’est aussi dans l’assiette

C’est aussi à coups de fourchette que vous pouvez prémunir votre organisme contre les effets délétères du stress. Et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, votre corps a besoin d’un apport accru en nutriments pour mobiliser ses défenses naturelles contre l’excès de tension nerveuse. Ensuite, le stress grignote vos réserves en conduisant vos tissus à puiser où ils peuvent (y compris dans les organes) ce dont ils ont besoin pour résister.

Certes, une alimentation saine, fraîche et variée constitue un premier pas antistress essentiel (voir ci-dessous l’interview du Dr Rougier). Mais en plus, essayez de donner à votre organisme, chaque jour, les nutriments qu’il utilise en priorité pour résister au stress. Vous gagnerez sur deux tableaux : vous résisterez mieux à ses assauts et vous conserverez des réserves nutritionnelles intactes.

Les protéines

Les aliments protéinés, ce sont la viande, bien sûr, mais aussi les volailles, les poissons, les coquillages, les crustacés, les œufs… Ainsi que les céréales et les légumineuses qui renferment, elles aussi, ces précieux nutriments.

Les protéines ne servent pas seulement à régénérer la masse musculaire. Elles sont constituées de petites briques, les acides aminés, dont certaines sont essentielles à notre fonctionnement cérébral.

La phénylalanine, par exemple, intervient dans la production des neuro-hormones cérébrales impliquées dans notre résistance au stress. Le tryptophane est un maillon essentiel dans la production de la sérotonine, hormone de l’apaisement et du sommeil. La tyrosine agit comme un anxiolytique naturel.

Lorsque vous mangez un aliment protéiné, votre organisme commence par casser les protéines afin d’isoler les différents acides aminés, qu’il utilise ensuite de multiples manières. La solution : manger chaque jour des aliments, végétaux ou animaux, contenant des protéines.

En pratique : essayez d’inscrire à vos menus, une fois par jour, un aliment protéiné. Si vous craignez les effets néfastes de la viande rouge, tournez-vous vers la volaille bio, ou les produits de la mer. Et si les produits animaux vous rebutent, mangez au même repas une céréale et une légumineuse : du riz et des lentilles, du couscous et des pois chiches…

Cette association est nécessaire pour que votre repas vous apporte tous les acides aminés essentiels (ceux que le corps ne sait pas fabriquer à partir d’autres ingrédients). Vous serez sûr, ainsi, de bénéficier de tous les acides aminés dont votre cerveau a besoin.

Les Omega 3

Toutes nos cellules consomment des acides gras, notamment des Omega 3. Ces composants des graisses font partie intégrante de leurs parois.

Les cellules cérébrales en consomment des quantités particulièrement importantes, car notre cerveau est fait à plus de 50% de graisses (calculé sur son poids sec). Les échanges entre les cellules, et plus encore entre les neurones, dépendent de leur teneur en acides gras essentiels. Et c’est des Omega 3 que nous manquons le plus.

En pratique : les Omega 3 sont fragiles. Ils résistent mal à la lumière, et surtout à la chaleur. Alors préférez les huiles végétales crues, que vous ajoutez sur vos plats après la cuisson. Vous varierez simplement la saveur de vos préparations (chacune a un goût unique) et les acides gras seront intacts (chaque huile possède une composition particulière.

Vous avez le choix : carthame, sésame, noix, noisette, pistache, argan… Variez-les régulièrement, jouez avec les tonalités gustatives, et vous couvrirez tous vos besoins.

Pour la cuisson, préférez les huiles végétales stables, comme l’huile d’olive ou celle de colza dont les acides gras résistent mieux à la chaleur.

Pensez aussi aux poissons gras (saumon, maquereaux, sardines…) qui contiennent beaucoup d’Omega 3, ainsi qu’aux avocats.


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Le magnésium

Le magnésium est LE minéral anti-stress. Non seulement vos cellules nerveuses en ont besoin dans les moments de stress, mais elles en consomment alors des quantités décuplées.

Le magnésium permet le passage de l’influx nerveux entre les cellules du cerveau. C’est un agent majeur de notre équilibre psycho-émotionnel. Lorsque nous manquons de magnésium, nous sommes plus vulnérables aux contrariétés, plus anxieux, plus angoissé.

En pratique : toutes les études montrent que nous manquons presque tous de magnésium. Pourquoi ? Parce que nous avons évacué de notre alimentation quotidienne les aliments qui en contiennent le plus : le chocolat noir (au moins 70% de cacao) ; le pain complet (de préférence au levain car il est plus digeste) ; les légumineuses (lentilles, pois, haricots…) auxquels on reproche à tort une teneur calorique trop importante ; les fruits secs oléagineux (noix, amandes, noisettes…). C’est le moment de les réintégrer !

Le magnésium que vous absorbez dans les aliments est facilement disponible pour l’organisme. Lorsqu’il en est extrait, ce n’est plus toujours le cas. C’est pourquoi, dans les compléments alimentaires de bonne qualité, on utilise du magnésium marin dont la biodisponibilité est supérieure.

Les vitamines du groupe B

Certes, nous avons besoin de toutes les vitamines. Mais pour nous protéger contre le stress, ce sont surtout celles du groupe B qui importent :

  • La vitamine B1 est parfois appelée « vitamine de la bonne humeur ». Elle aussi facilite le passage de l’influx nerveux dans le cerveau.
  • La vitamine B2 prévient la fatigue due à l’excès de stress.
  • La vitamine B3 participe à la production de nombreuses neuro-hormones.
  • La vitamine B5 réduit l’impact du stress lorsqu’elle est présente en quantité suffisante.
  • La vitamine B6 contribue à l’équilibre des émotions.
  • La vitamine B12 prévient les sautes d’humeur…

En pratique : les vitamines du groupe B sont présentes surtout dans les produits de la mer, le pain complet, la levure de bière et le germe de blé (en paillettes, à saupoudrer sur les plats), les légumineuses, les noix. Certaines sont également présentes dans les laitages frais (yaourts, fromages frais)

Pour aider votre organisme, vous pouvez lui offrir de temps en temps des compléments alimentaires spécialement conçus pour vous protéger contre le stress. Ils associent généralement du magnésium marin, du calcium (les deux travaillent main dans la main), des vitamines du groupe B, des Omega 3…


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On recommande généralement une cure de trois semaines, tous les trois mois (à chaque changement de saison).

3 questions au Dr Yann Rougier

Le Dr Yann Rougier, Médecin Spécialiste et neurobiologiste

Quels dangers nous fait courir l’excès de stress ?

Dr Rougier : Le stress est l’ennemi déclaré de notre santé, et pire encore de nos processus d’autoguérison. Il touche directement notre système nerveux autonome. Or, celui-ci se trouve au confluent de la psychosomatique et de la somatopsychique. Nous le savons aujourd’hui : les déséquilibres du corps peuvent se manifester au niveau de la psyché (somatopsychique) ; de la même manière, le mal-être et les déséquilibres psycho-émotionnels peuvent bouleverser le fonctionnement du corps (psychosomatique). Et l’excès de stress se trouve au cœur de ces phénomènes. Ses effets seront différents selon les individus, leur capacité de résistance, leurs fragilités…

Mais si le stress est violent ou répété, il finira, à plus ou moins long terme, par entraîner des troubles. Un exemple : de très nombreuses femmes constatent régulièrement que dans les périodes de stress, elles voient leur cycle menstruel se dérégler, parfois jusqu’à l’arrêt des règles. Leur fécondité peut être altérée. Et au moment de la ménopause, celles qui ont une vie calme et équilibrée ont moins de symptômes désagréables que celles qui subissent des pressions psycho-émotionnelles. Les hommes ne sont pas épargnés. Cela montre bien que le stress peut affecter tous nos systèmes biologiques, y compris notre système hormonal et notre système immunitaire. C’est ce qui explique les « rhumes du lundi » ou les poussées d’herpès au retour des vacances. Ce ne sont pas des symptômes imaginaires. C’est le stress qui affaiblit les défenses immunitaires, ce qui permet la résurgence de l’atteinte microbienne ou virale.

Tout notre être peut donc être touché ?

Dr Rougier : Je vous ai déjà parlé, dans une lettre précédente, d’une découverte majeure que nous devons aux neurosciences : les 5 facteurs du Vivant. J’en rappelle l’essentiel : toutes nos cellules respirent, éliminent leurs déchets, se nourrissent, pensent (émettent des messages en direction des cellules environnantes) et ressentent des émotions (elles communiquent avec leurs semblables par des messagers nerveux et hormonaux). Pour rester en bonne santé, il faut que ces 5 facteurs soient en équilibre. Or, le stress atteint directement cette harmonie. Dans les périodes de tension nerveuse intense ou répétée, les cellules sont moins bien alimentées (en oxygène et en nutriments), elles subissent de plein fouet des orages hormonaux, les messages qu’elles reçoivent par voie nerveuse sont perturbés… Il faut donc agir sur ces 5 facteurs pour rétablir l’équilibre.

Comment gérer son stress ? Y a t-il des outils spécifiques ?

Dr Rougier : Travailler sur la respiration est essentiel, car cela agit aussi bien sur le plan physique que psycho-émotionnel (voir ci-dessus). L’alimentation joue également un rôle. D’abord il faut améliorer l’équilibre global des repas, en faisant attention à éviter l’excès d’acidité (le stress augmente l’acidité du milieu intérieur). Il suffit pour cela d’organiser les repas autour d’aliments alcalinisants (les fruits et légumes frais). Le stress augmente aussi la production de déchets. Aidez votre organisme à les éliminer, en faisant par exemple des cures régulières de plantes drainantes (orthosiphon, ortie, fenouil, anis vert…). S’ajoutent à cela les indispensables techniques psycho-émotionnelles, comme les relaxations, la sophrologie, le yoga, la méditation de pleine conscience… C’est cet ensemble de gestes qui permet de se prémunir contre les agressions multiples de l’excès de stress.

5 plantes qui vous aident à gérer le stress

Entre la respiration, à l’effet immédiat, et l’alimentation, dont l’action se manifeste à plus long terme, vous disposez d’un troisième arsenal naturel : les plantes. En tisane (plante en vrac) ou en huile essentielle (en flacons), elles vous aideront à vous détendre et à mieux dormir. Elles agissent rapidement, mais leur effet se déploie également à long terme lorsque vous les prenez en cure (une à trois semaines). Certaines, comme la rhodiola, sont disponibles uniquement en extraits (gélules ou extraits liquides) ou dans la composition de compléments alimentaires comme Apaisement d’Actinutrition car elles sont difficiles à se procurer en vrac. C’est dommage, car le rhodiola est très efficace pour améliorer la résistance au stress  et favoriser le sommeil. D’autres sont beaucoup plus courantes et d’un usage plus facile. Voici les principales.

  1. La grande camomille. On l’utilise depuis des siècles pour son action apaisante. Elle calme aussi certaines douleurs dues au stress (notamment les maux de tête), améliore la digestion et le sommeil. Un “must”.
    En pratique : la grande camomille se prend en tisane, à raison d’une cuillerée à soupe de fleurs séchées pour un bol d’eau bouillante, à laisser infuser 10 minutes avant de filtrer. Inutile de sucrer, car sa saveur est agréable. Vous pouvez boire deux ou trois bols par jour, le dernier une heure avant de vous mettre au lit.
    On trouve difficilement de l’huile essentielle de camomille car elle est très onéreuse. Contentez-vous de la tisane.
  2. La lavande. Son nom évoque les paysages de Haute Provence, les champs rayés de mauve qui s’étirent jusqu’à l’horizon. Son parfum rappelle le linge séché au soleil et les armoires des grand-mères. Mais la lavande est bien plus que cela. C’est une plante médicinale ancestrale, dont on connaît bien les doux effets apaisants. Vous pouvez l’utiliser en tisane, en massage ou en bain. Il existe plusieurs variétés de lavande. Choisissez la lavande officinale (ou lavande vraie).
    En pratique : son parfum est puissant, n’en mettez pas trop. Il suffit d’une cuillerée à café de plante séchée pour un bol d’eau bouillante, et laissez infuser 10 minutes. Puis filtrez, et buvez deux bols par jour (éventuellement sucrés avec un peu de miel), dont un après le repas du soir.
    L’huile essentielle de lavande (lavandula  officinalis) n’est pas irritante pour la peau. Vous pouvez l’utiliser pure. Versez deux gouttes sur l’intérieur de vos poignets ou sur votre plexus, et frictionnez légèrement pour faire pénétrer. L’effet est rapide.
  3. La marjolaine. C’est une plante aromatique majeure de la cuisine méditerranéenne. Son parfum réveille les plats de viande, légumes ou poissons. N’hésitez pas à l’utiliser. En plus, vous pouvez la consommer en tisane ou l’utiliser pour préparer un bain-détente.
    En pratique : comptez une cuillerée à soupe de plante séchée (sommités fleuries) pour un bol d’eau bouillante, et laissez infuser 10 minutes avant de filtrer. La marjolaine fait baisser la tension nerveuse et améliore le sommeil. Buvez deux bols par jour, dont un après le repas du soir.
    L’huile essentielle de marjolaine (Origanum majorana) est sans danger. Vous pouvez l’utiliser comme la précédente. Vous pouvez aussi mélanger 20 gouttes avec une demi-tasse de bicarbonate, puis la versez sous les robinets lorsque vous faites couler votre bain. Restez-y au moins 10 minutes pour que les principes actifs pénètrent à travers votre peau.
  4. La mélisse. Sa saveur légèrement citronnée est délicieuse. En été, plongez une poignée de mélisse fraîche dans une carafe d’eau, et laissez infuser 2 heures au réfrigérateur. La plante donnera du goût au breuvage, et diffusera ses principes actifs apaisants. Son action anti-stress sera pourtant plus nette si vous préparez une vraie tisane.
    En pratique : comptez deux cuillerées à soupe de plante séchée pour un bol d’eau bouillante, et laissez infuser 5 minutes avant de filtrer. Elle fera baisser votre niveau de tension et vous aidera à vous endormir. En prime, elle est digestive, ce qui peut s’avérer utile lorsque le stress perturbe la digestion.
    L’huile essentielle de mélisse est très chère. Il vaut donc mieux l’utiliser avec parcimonie. Dans la journée, lorsque vous sentez poindre le stress, respirez à même le flacon. Les effluves sont apaisants. Vous pouvez aussi posez une goutte à l’intérieur de chaque poignet et frottez pour faire pénétrer.
  5. L’aubépine. Cet arbuste à fleurs blanches est une plante majeure du sommeil. Elle calme la tension nerveuse et apaise. Elle agit aussi sur le système cardiovasculaire en apaisant les troubles du rythme cardiaque dus au stress. Une véritable alliée du quotidien.
    En pratique : vous ne trouverez pas d’huile essentielle d’aubépine. Mais vous pouvez consommer la plante séchée en tisane (les sommités fleuries). à raison d’une demi-cuillerée à soupe pour un bol d’eau bouillante, à laisser infuser 7 à 8 minutes avant de filtrer. Buvez deux à trois bols par jour.
    Pour bien dormir, buvez le dernier bol après le dîner, une demi-heure avant de vous mettre au lit.

Si vous traversez régulièrement (voir tout le temps !) des périodes de stress, concoctez-vous un petit programme : des exercices de respiration tous les jours, une alimentation adaptée, et quelques plantes lorsque vous êtes vraiment prêt à craquer. Vous constaterez rapidement des résultats…

Une note pour conclure

Important de vous prévenir, Apaisement d’Actinutrition dont je vous parle dans cette lettre, n’est pas un produit-miracle : certaines personnes ne réagissent pas à ces substances anti-stress. Par ailleurs, plus votre niveau de stress est élevé, plus il sera long et délicat d’en faire disparaître les signes.

Gardez toujours à l’esprit comme le signale notre expert dans cette lettre qu’une alimentation saine, variée et équilibrée reste le point de départ de toute démarche de lutte contre le stress. La prise de compléments alimentaires anti-stress sera plus efficace si vous la complétez par la prise d’oméga-3 et d’un bon multivitamines.

Ces gestes simples font partie de l’hygiène de vie quels que soient votre façon de vivre et vos éventuels problèmes de santé, donc s’ils ne vous font pas immédiatement du bien, ils ne vous feront en tout cas pas de mal. Je vous laisse donc l’adresse si vous souhaitez vous procurer le produit Apaisement d’Actinutrition : vous pouvez cliquer ici.

Sources :
1. Le Pr Henri Laborit est un célèbre neurobiologiste français, qui a élaboré la théorie de l’action, expliquant qu’un sujet mis dans une situation où il ne peut ni lutter, ni fuir,  finit par tomber malade. Ses travaux ont donné naissance à un film réalisé par Alain Resnais, Mon oncle d’Amérique, dans lequel il expose lui-même ce concept.

* Le coeur de formule unique, le complexe « A.C.E BioTechnology® » permet la meilleure assimilation possible des différents nutriments pour garantir une efficacité plus ciblée et renforcée dans l’organisme.

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Les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d’information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

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