Pour maigrir, on se focalise sur l’alimentation et la dépense énergétique. Il faut manger moins et bouger plus. Mais le corps n’est pas un simple livre de comptes. Comment les Neurosciences peuvent aider à maigrir avec son cerveau ?
On connait tous ces chiffres alarmants ! Les études successives publiées ces dernières années s’accordent toutes sur le « grossissement » de la population française.
56 % d’hommes et 41 % de femmes sont en surcharge pondérale (surpoids ou obésité). Et selon l’Inserm, 70% des femmes (et un homme sur deux) aimeraient perdre du poids.
On dirait que maigrir est devenu une obsession chez pas mal de nos compatriotes et quand on leur demande pour quelles raisons précises, la majorité des Français évoquent un mal-être ou un manque de confiance en soi. Ils sont 50% à vouloir « se sentir mieux » contre seulement 12% à évoquer des raisons esthétiques et 11% des problèmes de santé.
Au vu de l’aggravation du phénomène, on peut néanmoins se demander si on s’y prend correctement pour lutter (collectivement et individuellement) contre le surpoids.
Le bon sens nous dit que pour maintenir sa ligne, il faut manger sain et équilibré et pratiquer régulièrement une activité physique. C’est la moindre des choses, mais visiblement ça ne suffit pas.
Sommaire
Si on essayait de maigrir avec son cerveau ?
Jusqu’ici, toute l’attention a été focalisée sur l’alimentation et la dépense énergétique. Il faut manger moins et bouger plus, pour diminuer les « entrées » et augmenter les « sorties ». Comme dans un bilan comptable.
Mais le corps n’est pas un simple livre de comptes ! Ce qui est valable pour les finances d’une entreprise ne l’est pas pour un organisme vivant. Du moins, pas de manière aussi élémentaire. Le corps humain est un extraordinaire dispositif, d’une extrême complexité, qui ne peut se réduire à une formule aussi sommaire.
Plus tard, on nous a dit qu’il fallait surtout manger mieux. Un pas important était franchi. La notion de qualité alimentaire venait compléter et affiner l’équation. Mais cela n’était pas encore assez puisque le surpoids et l’obésité continuaient de se répandre : on compte aujourd’hui en France plus de 6 millions d’obèses, et près d’un français sur deux souffre de surpoids.
Alors que faire ? Si manger moins et mieux ne suffit pas à enrayer l’excès de poids, qu’ajouter au programme ? Les neurosciences ont dessiné des pistes nouvelles qu’il convient aujourd’hui d’intégrer dans toute démarche de perte de poids si l’on veut obtenir des résultats durables.
A l’origine des kilos en trop…
Il faut se rendre à l’évidence : si une réforme alimentaire est indispensable lorsqu’on désire se délester de ses kilos excédentaires, elle n’est pas suffisante pour maigrir durablement. Cela vous démotive ? Rassurez-vous ! Des solutions existent. Mieux : elles sont simples et faciles à mettre en œuvre au quotidien.
Mais avant de les détailler, observons un peu les multiples causes du surpoids. La « surbouffe » et la « malbouffe » en font partie, bien sûr. Mais d’autres éléments sont impliqués dans les processus de prise de poids.
Comme l’explique le Dr Yann Rougier (voir son interview ci-dessous) : « La minceur n’est pas seulement une question de système digestif, de métabolisme alimentaire et de choix nutritionnels. La prise de poids implique aussi notre système nerveux, notre mental et nos émotions. Le vrai contrôle du poids concerne la globalité de l’être ! ».
C’est un individu tout entier qui grossit. C’est cette entité globale qu’il va falloir impliquer dans le processus d’amincissement. A commencer par le « général en chef » de notre organisme, celui qui dirige, donne des ordres, contrôle… : notre cerveau. Peut-on envisager de maigrir avec son cerveau ?
Chaque fois que nous portons à nos lèvres une cuillerée de potage, de crème glacée ou de ragoût d’agneau, un processus se met en oeuvre pour décomposer ces aliments, les rendre assimilables, utiliser ce qui peut l’être et éventuellement stocker l’excédent. Ce processus est sous contrôle d’une cascade de neurotransmetteurs et d’hormones. « Or, dit encore le Dr Rougier, ces mêmes substances sont les « esclaves dociles » de nos pensées et de nos émotions ».
Tout ce qui se passe « dans notre tête » influence ainsi en permanence ce qui se passe « dans notre corps ». La prise de poids n’y échappe pas. Nous stockons plus ou moins selon notre situation intime : les émotions qui nous submergent et que nous avons parfois du mal à gérer ; les pensées qui tournent en boucle et qui envahissent notre espace mental ; le stress et la tension qui sollicitent notre système nerveux.
Le surpoids, c’est aussi dans la tête !
Les quelques kilos supplémentaires qu’affiche la balance après une période d’agapes (les vacances, les fêtes de fin d’année…) sont liés à une augmentation ponctuelle des apports alimentaires. Il suffit d’une semaine ou deux de « mise au vert » pour qu’ils disparaissent.
Ces kilos-là ne sont pas problématiques. Ceux qui le sont, en revanche, ce sont les kilos accumulés au fil des mois voire des années. Ceux-là mettent en lumière une donnée supplémentaire : le surpoids progressif s’inscrit dans le cerveau endocrinien au point de devenir le nouveau « poids de forme ».
Une fois que celui-ci a été intégré, il devient très difficile de maigrir et surtout de rester mince. Si les efforts et la volonté permettent parfois de se délester de quelques kilos, ceux-ci reviennent à vitesse grand V dès que l’on relâche la pression. Toutes les tentatives sont vouées à l’échec tant qu’elles se heurtent à la « croyance cérébrale » erronée qui a déplacé le curseur du surpoids.
Et dans ce combat inégal entre notre désir de maigrir et ce que veut notre cerveau, c’est toujours lui qui gagne. Tous les régimes, des plus sérieux et équilibrés aux plus fantaisistes voire dangereux, s’efforcent d’imposer la minceur à l’organisme sans rien changer à ce qui est inscrit dans le cerveau. Un pari perdu d’avance !
Pour venir à bout de cette difficulté, il faut prendre le problème à la racine. Il faut « déprogrammer » le schéma corporel inadapté afin de recréer un « espace minceur » dans le cerveau. Tout le métabolisme suivra le mouvement une fois qu’il sera libéré du frein cérébral. Pour cela, il faut simplement rétablir une forme d’harmonie dans le fonctionnement cérébral et nerveux.
La première étape de votre programme minceur consistera donc à agir sur l’origine cérébrale des kilos en trop. Pour cela, vous aurez recours à la respiration qui apaise le mental et le corps, mais aussi à des exercices de relaxation et de gestion émotionnelle.
La réforme alimentaire et les gestes détox qui viendront ensuite donneront alors des résultats durables puisqu’ils seront en accord avec votre nouveau profil minceur cérébral.
5 outils majeurs pour maigrir avec son cerveau
Avez-vous déjà entendu parler des « 5 facteurs du Vivant » tels qu’ils ont été identifiés par les chercheurs en neurosciences ? Ils se résument ainsi : chacune de nos cellules (au même titre que notre corps tout entier) respire, se nourrit, élimine ses déchets, pense et ressent des émotions.
Chaque cellule « ingère » donc les nutriments dont elle a besoin pour fonctionner, absorbe l’oxygène indispensable à la production d’énergie et élimine les déchets générés par son activité (gaz carbonique, déchets métaboliques…). Jusque là, l’idée est compréhensible. Mais comment peut-on affirmer qu’une cellule pense et ressent des émotions ?
Cette notion risque d’en défriser plus d’un ! Pourtant, on peut facilement établir un parallèle entre la vie d’une cellule et la nôtre. Les cellules dialoguent entre elles en permanence en échangeant des informations par voie nerveuse et hormonale. C’est l’équivalent d’une forme de pensée. Quant aux émotions, elles impactent notre fonctionnement cellulaire via de nombreux messagers biochimiques. Une sorte de ressenti émotionnel.
Ces mécanismes concernent toutes nos cellules, à commencer par celles impliquées dans la prise et la perte de poids : les neurones qui transmettent les informations dans le cerveau et le système nerveux ; les adipocytes où se stockent nos réserves graisseuses ; les cellules des émonctoires chargés d’éliminer nos déchets corporels ; les cellules des organes digestifs, des glandes endocrines qui sécrètent les hormones…
Pour perdre du poids de manière durable, il faut agir à tous ces niveaux à la fois. C’est ainsi que vous parviendrez à harmoniser votre fonctionnement cérébral, nerveux et hormonal, avec à la clé une modification du « poids de forme » inscrit dans votre cerveau.
Dans une série de réactions en cascades, votre organisme établira un nouvel équilibre, soutenu et aidé par vos gestes détox et vos nouvelles habitudes alimentaires.
Petit focus sur la respiration
C’est un outil minceur simple, gratuit, facile à pratiquer en toutes circonstances. Respirer, c’est le fil qui nous relie à la vie. Mais c’est beaucoup plus que cela.
Sur un plan physique, le fait de « mieux respirer », plus lentement et plus profondément, en se concentrant sur le souffle, permet d’apporter davantage d’oxygène aux cellules. Or, celles-ci produisent elles-mêmes leur énergie à l’intérieur d’une petite centrale (la mitochondrie). Et elles le font à partir de l’oxygène et du sucre fourni par l’alimentation.
Premier bienfait minceur : les exercices respiratoires améliorent le rendement de la combustion des sucres alimentaires par les cellules. Et tout ce qui est utilisé n’est pas stocké.
Ensuite, la respiration est la seule de nos fonctions vitales qui soit à la fois inconsciente (nous respirons sans y penser, même pendant le sommeil) et consciente (nous pouvons à loisir accélérer le souffle, le ralentir, le suspendre, le reprendre…). Nous avons donc tout loisir d’agir sur notre respiration.
Second bienfait minceur : les exercices respiratoires contribuent à chasser le stress, à briser la ronde infernale des pensées obsédantes, à apaiser les émotions perturbantes… La respiration permet de remettre rapidement de l’ordre dans les interactions incessantes entre la tension nerveuse, le cerveau et l’ensemble du fonctionnement métabolique.
Oubliez votre assiette… pour un temps !
Un programme minceur cohérent et efficace doit donc associer un travail sur la respiration, des exercices de relaxation et de gestion des émotions. Sur cette base, tous vos efforts pour modifier vos habitudes alimentaires seront ensuite les bienvenu, ainsi que les gestes détox destinés à améliorer l’élimination des déchets (voir ci-dessous l’interview du Dr Rougier).
C’est pourquoi vous allez commencer par vous désintéresser de ce que vous mangez. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas d’en profiter pour manger n’importe quoi ! Simplement, dans un premier temps, vous allez concentrer vos efforts sur votre cerveau et votre système nerveux.
Commencez votre journée par un exercice de respiration. Celui-ci par exemple : avant votre petit-déjeuner, prenez 5 minutes pour vous. Asseyez-vous sur le bord d’une chaise, le dos bien droit, les mains posées sur les cuisses.
Prenez deux ou trois respirations calmes et amples, puis bouchez votre narine gauche avec votre pouce gauche et inspirez par la narine droite. Expirez lentement par la même narine, puis relâchez votre pouce et bouchez votre narine droite avec votre majeur. Inspirez et expirez lentement par la narine libre.
Répétez cette alternance pendant toute la durée de l’exercice.
Si vous sentez la tension nerveuse vous gagner au cours de la journée, revenez à votre souffle. Où que vous soyez, concentrez-vous sur votre rythme respiratoire. Ralentissez votre expiration, de manière qu’elle soit deux fois plus longue que votre inspiration (comptez lentement jusqu’à 3 ou 4 en inspirant et jusqu’à 6 ou 8 en expirant). Deux ou trois minutes suffisent pour ramener le calme.
Le soir, dans votre lit, repassez mentalement le fil de votre journée. Confortablement installé, fermez les yeux et prenez quelques respirations calmes et profondes. Puis partez de la minute présente pour remonter le cours de la journée. Lorsque vous rencontrez un évènement agréable (une rencontre, un cadeau, un compliment…), attardez-vous quelques secondes en vous rappelant la sensation qu’il a provoqué. Lorsque vous rencontrez un évènement désagréable (une dispute, une contrariété…), laissez-le passer comme un nuage dans le ciel en vous disant : « j’ai conscience de ce qui s’est passé et je sais que je ferai mieux la prochaine fois ».
Dans tous les cas, restez spectateur de la situation. Au début, vous risquez de replonger émotionnellement dans le vécu de la journée. Tenez bon ! Au fil des jours, l’exercice sera de plus en plus facile. A terme, il vous prendra moins de 5 minutes.
Dès que possible, souriez ! Le matin au réveil, avant d’ouvrir les yeux, dessinez un sourire sur vos lèvres et sentez pendant quelques secondes la joie qu’il génère en vous. Faites de même le soir avant de vous endormir. Et répétez ce sourire salvateur aussi souvent que possible au cours de la journée, surtout dans les moments où vous vous sentez tendu, triste ou en colère. L’apaisement est presqu’immédiat.
Ce ne sont que quelques exemples. Il existe des dizaines de pratiques dont les effets ont été confirmés par les recherches en neurosciences. Il est aujourd’hui possible de visualiser « en direct » l’effet de ces techniques sur le cerveau. Ce sont vos alliées principales dans votre quête de minceur.
Certains exercices vont plus loin en utilisant les images mentales pour « remodeler » votre corps. Vous pouvez par exemple profiter de la détente générée par un exercice de relaxation pour « imaginer » votre corps en train de s’affiner, ou pour focaliser votre attention sur une région qui vous dérange particulièrement (le ventre, les hanches…).
Ces pratiques simples sont très efficaces, à condition de les effectuer tous les jours. Rassurez-vous : vous en prendrez vite l’habitude. Et comme vous vous sentirez mieux, plus détendu, plus joyeux, vous aurez envie d’y revenir. Il suffit que vous y consacriez en tout 15 à 20 minutes par jour.
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10 jours plus tard…
Concentrez-vous ainsi que ces pratiques de respiration, de relaxation et de gestion émotionnelle pendant au moins dix jours, voire deux semaines. Laissez à votre corps (et surtout à votre cerveau) le temps de réagir à cette nouvelle « hygiène » psycho-émotionnelle et de s’y adapter.
Ensuite, vous pourrez passer à la seconde étape de votre programme minceur. Vous allez commencer par intégrer à votre quotidien des gestes détox (voir ci-dessous l’interview du Dr Rougier) afin de soutenir l’activité des organes chargés de votre élimination toxinique.
En même temps, vous allez modifier en douceur votre manière de manger. Ne pensez pas « interdits ». Pensez « nouvelles habitudes » et « nouveaux plaisirs ». Avant tout, organisez vos repas autour des légumes frais et des fruits modérément sucrés. Vous ferez naturellement baisser la « force de stockage » de vos repas et vous atténuerez les phénomènes de micro-inflammation latente qui augmente le stockage graisseux.
Mangez des protéines animales (volailles, produits de la mer, un peu de viande) une fois par jour au maximum. Préférez les céréales complètes (pain, pâtes, riz…). Cuisinez à l’huile d’olive et de colza et ajoutez un filet d’huile crue sur vos plats au moment de servir (huile de noix, d’argan, de sésame, de carthame…) afin de varier les apports en acides gras essentiels.
Les seuls aliments à éviter sont ceux qui ont un index glycémique élevé. Comprenez : ils provoquent une production importante et rapide d’insuline, laquelle stimule le stockage dans les adipocytes et freine le déstockage. Ce sont tous les aliments contenant du sucre (biscuits, gâteaux, sodas, confiseries, sucre blanc…), mais aussi les céréales raffinées (biscottes, pâtes blanches, riz précuit…) et les produits industriels souvent enrichis en sucre (même lorsqu’ils sont salés).
Vous le voyez : il reste à votre disposition une très large palette de saveurs, agrémentée par tous les aromates et toutes les épices qui ont leur place dans une alimentation minceur. Ne renoncez pas au plaisir ! Au contraire : vous allez en découvrir de nouveaux, plus en adéquation avec les vrais besoins de votre corps.
Les « coups de pouce » qui ont fait leurs preuves
Dans le cadre de ce programme minceur cohérent et complet, il reste une petite place pour les « coups de pouce » naturels qui stimuleront les processus en cours.
Outre les gestes détox (voir ci-dessous l’interview du Dr Rougier), vous pouvez aider votre cerveau et votre système nerveux en lui fournissant les nutriments dont il est particulièrement friand : des Oméga-3, du magnésium, des vitamines du groupe B…
Pensez aussi à la spiruline, qui fournit à l’organisme un large éventail de protéines, acides gras, vitamines et minéraux. La lécithine de soja renferme des substances qui favorisent le bon état de la myéline, cette gaine grasse qui entoure les fibres nerveuses.
Certaines plantes ont aussi leur place dans votre dispositif. Vous avez le choix ! Dans tous les cas, procédez par cures d’un à deux mois, que vous alternerez après avoir observé une pause d’une à deux semaines.
Peu à peu, vous intégrerez ces nouvelles habitudes dans votre vie quotidienne : respiration, relaxation, compléments alimentaires, détox… Et je gage que vous les garderez une fois que vous aurez perdu vos kilos en trop, car vous ressentirez un mieux-être que vous aurez envie de cultiver. Au-delà de votre silhouette, c’est votre énergie et votre bonne humeur que vous allez reconquérir. Et ça n’a pas de prix !
3 questions au Dr Yann Rougier
En quoi la détox participe-t-elle à la perte de poids ?
Dr Yann Rougier : Je tiens à être clair : la détox à elle seule ne suffit pas à perdre du poids. Mais c’est un « plus » indispensable à l’équilibre des 5 facteurs du Vivant qui régissent notre vie cellulaire. La détox permet à notre corps de fonctionner de manière optimale en toutes circonstances, y compris en ce qui concerne le stockage et le déstockage graisseux.
L’idée selon laquelle nous pourrions aider notre organisme à se débarrasser de ses déchets ne date pas d’hier. Toutes les traditions culturelles ont donné naissance à des gestes détox de type jeûne, restrictions alimentaires, bains de vapeur, plantes drainantes, méditations… Dans le but « d’assainir » leur corps et leur esprit.
Aujourd’hui, ce besoin se fait de plus en plus pressant à cause des innombrables polluants que nous absorbons avec l’air que nous respirons, les aliments que nous mangeons, les produits cosmétiques que nous utilisons… Notre organisme doit fournir des efforts supplémentaires pour faire face à cette situation nouvelle. D’où la nécessité d’intensifier les gestes détox et de les intégrer plus régulièrement à la vie quotidienne.
Pour perdre du poids, il est essentiel que les organes chargés de la transformation et de l’assimilation des aliments fonctionnent de manière efficace. Or, un organisme encrassé et pollué met en réserve une part plus importante de la nourriture qu’il reçoit. En dépolluant les organes digestifs, les gestes détox permettent de valoriser leur efficacité et de garantir une utilisation maximale de la nourriture qu’ils doivent gérer.
Quels sont les gestes détox que vous privilégiez ?
Dr Yann Rougier : Pour commencer, il faut essayer de limiter la quantité de polluants que l’on absorbe. Avant de penser « détox », il faut penser « halte à l’intox » ! D’abord, en diminuant la consommation des produits issus de l’industrie agro-alimentaire bourrés de substances dont notre corps n’a que faire. C’est autant qu’il n’aura pas à éliminer.
Ensuite, il faut soutenir les principaux organes chargés de l’élimination. Le foie d’abord : il filtre le sang, prélève les substances indésirables, les transforme, récupère ce qui peut encore servir et rejette le reste dans le sang. Il joue un rôle majeur dans le dispositif. Ensuite, le sang est filtré à nouveau par les reins qui récupèrent les déchets ultimes et les évacuent avec l’urine. Enfin, l’intestin est chargé de l’élimination des déchets issus de la digestion, mais aussi des bactéries intestinales et des cellules mortes.
Pour cela, chacun peut puiser dans le grand réservoir des gestes détox naturels. Certains aliments sont drainants : l’artichaut et le radis noir pour le foie ; les asperges et le concombre pour les reins ; les pruneaux et les poireaux pour l’intestin… Les plantes peuvent aussi être consommées en cures saisonnières : le chardon-marie, le boldo et le desmodium pour le foie ; l’orthosiphon, la piloselle et la reine-des-prés pour les reins ; les graines d’anis et de fenouil pour l’intestin…
A cela s’ajoutent certains massages, comme le drainage lymphatique, ou les techniques qui stimulent l’élimination cutanée par la chaleur, comme le sauna et le hammam. L’idée n’est pas de rentrer dans une « obsession détox », mais juste d’intégrer régulièrement les gestes que l’on choisit afin d’aider les organes émonctoires dans leur délicat travail.
Quelle place pour l’activité physique ?
Dr Yann Rougier : Le fait de bouger, de marcher, de nager, de faire du vélo… contribue à améliorer l’élimination toxinique, notamment en provoquent une sudation qui entraine avec elle une partie des déchets. Mais le rôle de l’activité physique va bien au-delà.
De nombreuses études ont notamment montré les multiples bienfaits de la marche sur la perte de poids. Une demi-heure par jour suffit pour stimuler le métabolisme global, évacuer le stress et la tension nerveuse, harmoniser les émotions et les flux de pensées… Elle agit simultanément sur les 5 facteurs du Vivants. C’est une alliée minceur dont il serait dommage de vous priver !
En conclusion pour maigrir avec son cerveau
Si avec nos 5 outils super pratiques pour perdre du poids, vous n’êtes pas 100 % remotivé(e) pour tenter de liquider en douceur les quelques kilos qui vous énervent encore, alors je n’ai pas véritablement ma mission. Et c’est bien dommage.
Un supplément de BodySculpt peut aussi vous apporter une solution très concrète pour débloquer vos verrous minceur, diminuer votre appétit, limiter vos sensations de faim et vos excès alimentaires impulsifs.
Ce n’est pas un produit-magique, juste un aide-minceur qui marche bien (même si chacun d’entre nous réagit différemment à l’action des compléments alimentaires).
Par ailleurs, la consommation d’une telle formule sera toujours plus efficace si vous la complétez par la prise d’un bon MultiVitamines.
Je vous invite avec insistance à ne pas manquer la Lettre du mois prochain. Nous la publierons en relation avec la Journée de la fibromyalgie.
Nous vous expliquerons comment garder des articulations en bon état de fonctionnement pour toute la vie. Le plus tôt on s’y prend, le mieux c’est, mais bonne nouvelle pour tous ceux qui (comme moi) les ont longtemps négligées, il n’est jamais trop tard pour améliorer les choses.
Aujourd’hui, certaines personnes très âgées continuent à pratiquer le yoga, faire de la gym ou gambader gracieusement dans la nature, ça nous donne de l’espoir à tous.
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