« Pour maigrir vraiment, commencez par oublier ce que vous mangez ! » C’est vrai, on peut maigrir en utilisant son cerveau. La mémoire cellulaire peut aider à vaincre le surpoids sans prise de tête, sans interdits, ni restrictions. Alors découvrons comment programmer son cerveau pour maigrir.
Rien à faire, chaque année, c’est la même chose. Je ne sais pas comment ça se passe chez vous mais, de mon côté, dès qu’il commence à faire froid, ma femme, mes enfants et moi-même, nous avons tous tendance à nous enrober et à prendre quelques kilos.
Moins de sport, moins de dépenses physiques, des plats plus riches, des repas de fêtes particulièrement copieux et la sentence est invariablement la même : deux ou trois kilos de plus au compteur pour chacun d’entre nous.
« La prise de poids est un phénomène global qui implique l’être tout entier : physique, mental et émotionnel. Et c’est sur tous ces facteurs qu’il faut agir en même temps pour rééquilibrer l’organisme et perdre du poids durablement. »
Dr Yann Rougier
Alors, aujourd’hui, je vais vous proposer une expérience aussi inédite que spectaculaire (et efficace) : utiliser notre cerveau pour maigrir…
La bonne excuse, c’est que cet enrobage hivernal est une tradition séculaire : nos ancêtres ont jadis pris l’habitude de manger plus et plus gras quand il faisait froid pour s’équiper d’une fine couche de graisse pour permettre au corps de se maintenir à une température constante.
D’accord, cela se justifiait sans doute autrefois car les organismes étaient soumis à rude épreuve : ils dépensaient plus d’énergie pour résister aux températures basses. Mais aujourd’hui, alors que tous nos lieux de vie, y compris les transports en commun, sont chauffés, l’excuse est-elle toujours aussi bonne ? Quoiqu’il en soit, il nous faut réagir collectivement pour contrer cet engraissement généralisé.
Et heureusement, avec le printemps émergent les nouveaux régimes minceur de l’année. Chaque millésime génère son lot de méthodes soi-disant miracles, qui se soldent le plus souvent par des échecs : on perd quelques kilos, que l’on reprend dans les semaines qui suivent, avec en prime un petit bonus. Et cela dure depuis plusieurs décennies.
Pourquoi un tel manque de réussite ? C’est le Dr Yann Rougier qui répond : « tous les régimes minceur se focalisent sur l’alimentation, comme s’il s’agissait de la seule cause du surpoids. C’est une erreur, car la prise de poids est un phénomène global qui implique l’être tout entier : physique, mental et émotionnel. Et c’est sur tous ces facteurs qu’il faut agir en même temps pour rééquilibrer l’organisme et perdre du poids durablement ».
Dans son livre Programmez votre cerveau minceur, qui vient de paraître aux éditions Albin Michel, il propose une méthode révolutionnaire qui se fonde sur les découvertes récentes des neurosciences.
Pour parvenir à perdre du poids de manière durable, sans déséquilibrer l’organisme, il ne suffit pas de modifier son alimentation et de faire un peu d’exercice physique. « Si c’était le cas, ajoute le Dr Rougier, cela se saurait et les chercheurs en nutrition auraient réussi à mettre au point un régime codifié efficace. Force est de constater qu’il n’en est rien ! ».
C’est que la minceur n’est pas seulement une question de système digestif, de métabolisme alimentaire et de choix nutritionnels. Certes, cela intervient (voir interview ci-dessous). Mais le contrôle du poids implique aussi le système nerveux, le mental et les émotions. C’est sur tous ces facteurs qu’il faut agir, en même temps, pour rétablir l’équilibre pondéral.
Les 5 facteurs essentiels de la minceur
Je vous ai déjà parlé des 5 facteurs du Vivant, issus des neurosciences appliquées. Un petit rappel s’impose. Tout ce qui est humain et vivant, de la plus petite cellule au système organique le plus complexe :
- respire,
- élimine ses déchets,
- se nourrit,
- pense,
- ressent des émotions.
Ces 5 facteurs régissent toute notre vie biologique. Tous nos déséquilibres se fondent sur une rupture d’harmonie entre eux. La prise de poids excessive n’échappe pas à cette règle. C’est même le domaine où se concentrent le plus d’erreurs, à cause de la focalisation excessive sur le facteur alimentaire.
Corollaire de ce constat : pour perdre du poids de manière durable, il faut agir simultanément sur ces cinq facteurs. Il convient donc de mieux respirer, de stimuler l’élimination des déchets, de penser de manière plus sereine, de gérer plus efficacement ses émotions, et enfin de mieux manger. Oui, il faut programmer son cerveau pour maigrir !
Tant que vous investirez toute votre énergie et votre motivation dans le contrôle de votre alimentation, et lui seul, vous ne réussirez pas à restaurer l’équilibre rompu. Or, seul ce rééquilibrage permet de perdre du poids facilement, de manière durable, comme un effet secondaire bénéfique d’un meilleur fonctionnement de l’organisme, du mental et des émotions.
Sommaire
Le cerveau se trompe souvent
Une équation erronée prévaut dans le domaine de l’amaigrissement : on grossit parce qu’on mange trop et mal ; on maigrit lorsqu’on mange moins et mieux. Certes, on ne peut pas espérer perdre du poids si l’on mange de manière excessive et trop déséquilibrée.
Mais la quête de la minceur dépasse largement ce cadre trop étroit. Car chaque aliment que vous portez à votre bouche est sous l’influence d’un scénario complexe qui se déroule dans votre boîte crânienne.
Le cerveau est parcouru en permanence par des influx électriques, relayés entre les cellules par des messagers chimiques : les neurotransmetteurs. La digestion, l’assimilation et le stockage des aliments se font sous contrôle de ce système.
Or, les neurotransmetteurs qui régissent notre fonctionnement métabolique sont également impliqués dans nos pensées et nos émotions. Comment s’étonner, alors, que notre état mental et émotionnel ait un impact sur la prise et la perte de poids ?
Les découvertes récentes des neurosciences ont permis de comprendre que les émotions mal gérées, l’excès de stress, les pensées obsédantes… interfèrent à la fois avec le comportement alimentaire et avec le métabolisme.
« Bien avant de se manifester dans le corps, le surpoids est inscrit dans le cerveau », explique le Dr Rougier. « Si vous êtes en surpoids, c’est que votre cerveau considère ce poids excessif comme « normal », voire « optimal ».
Lorsque vous entamez un régime et qu’au bout de quelques jours, vous êtes tenaillé par une envie pressante de chocolat ou de tarte aux fraises, vous vous fustigez : « Je manque de volonté », « je suis trop faible pou tenir »…
Erreur : cette attirance vers les aliments interdits est un signe de « bonne santé » de votre cerveau. Cela signifie qu’il se bat pour préserver ce qu’il considère, à tort, comme votre juste poids. Et il ne sert à rien de vous battre contre votre cerveau. Quelle que soit la volonté dont vous pouvez faire preuve, c’est toujours lui qui gagnera !
Que faire ? La solution qui se dessine est simple : il faut d’abord programmer votre cerveau pour maigrir, le rééduquer afin de « reprogrammer » votre juste poids afin que votre organisme s’adapte naturellement à cette nouvelle donnée. Et pour cela, il faut agir sur les 5 facteurs du Vivant.
Mieux : dans une première période (une dizaine de jours), vous devrez mettre de côté toute idée de réglage alimentaire. Oubliez votre manière de manger et concentrez-vous sur les facteurs psycho-émotionnels.
Une fois que votre cerveau aura « recalé » votre poids de forme, quelques règles alimentaires simples (qui n’ont rien d’un régime restrictif), associées à quelques gestes détox, suffiront pour faire fondre vos kilos superflus.
Étape 1 : rééduquer votre cerveau-minceur
Entendons-nous bien : c’est la synergie entre les 5 outils correspondant aux 5 facteurs du Vivant qui permet de perdre du poids de manière durable, sans efforts, fatigue ni déprime. A terme, vous agirez donc simultanément sur ces cinq tableaux.
Cependant, pendant une première phase d’une dizaine de jours, vous commencerez par mettre en œuvre les trois outils qui interfèrent le plus avec l’équilibre psycho-émotionnel. Une fois l’équilibre neuro-psycho-émotionnel rétabli, vous pourrez penser au contenu de votre assiette.
Pendant cette première phase, vous allez vous concentrer sur trois outils, que vous intégrerez votre quotidien : la respiration, la relaxation et la gestion des émotions.
1. Apprenez à mieux respirer afin d’améliorer l’oxygénation cellulaire, de lutter contre le stress et de rééquilibrer la production de certains neurotransmetteurs cérébraux responsables des « coups de pompe » et des « fausses faims ».
La respiration est la plus vitale de nos fonctions : si nous pouvons résister quelques semaines sans manger et quelques jours sans boire, nous ne survivons pas plus de quelques minutes sans respirer. L’air est notre premier aliment. En outre, c’est la seule de nos fonctions qui soit à la fois inconsciente (nous respirons sans y penser, même pendant notre sommeil) et consciente (nous pouvons facilement modifier notre respiration juste en le décidant).
Cette particularité est très importante en matière de stress. Car il suffit respirer plus profondément et plus lentement pendant quelques minutes pour que la tension nerveuse s’apaise. Or, nous savons que le stress déséquilibre le métabolisme (ce qui favorise le stockage) et qu’il produit les « fausses faims » (ces pulsions alimentaires qui ne sont pas dictées par le besoin de nourriture).
2. Pratiquez la relaxation-minceur afin de juguler la ronde obsédante de pensées négatives qui entretiennent le stress. Cette relaxation permet également d’influencer le métabolisme afin de favoriser le déstockage graisseux. Enfin, elle aide à harmoniser le schéma corporel inscrit dans le cerveau afin de remodeler mentalement les zones qui en ont besoin.
Si, au cours d’une séance de relaxation, vous focalisez votre attention sur vos sensations corporelles de manière à les transformer, vous enverrez à votre cerveau des messages positifs qui, progressivement, le conduiront à améliorer son équilibre métabolique interne. Ce sera autant de gagné pour votre perte de poids.
3. Améliorez votre gestion émotionnelle afin d’éviter les effets pervers des émotions négatives, à commencer par le sur-stockage graisseux et les fringales irrépressibles.
Les neurosciences ont permis de mieux comprendre la manière dont les émotions se traduisent d’abord dans notre cerveau, puis dans notre corps tout entier.
En fait, nos émotions se placent au confluent du corps et du psychisme. Elles naissent dans le corps (la peur crée une boule dans le ventre, la colère fait monter le sang au visage…), avant d’être décryptées par le cerveau. Ensuite, celui-ci envoie des ordres à l’organisme afin qu’il réagisse à la situation de manière adaptée. Nos émotions créent ainsi un aller-retour permanent entre notre organisme et notre cerveau, lequel influence le ballet des neurotransmetteurs et la ronde des sécrétions hormonales.
Pour éviter ces effets pervers qui favorisent le surpoids, il faut apprendre à mieux gérer ses émotions. Le problème vient du fait que la plupart du temps, elles nous submergent au point que nous avons du mal à y réagir de manière apaisée. En ramenant chaque jour de la joie là où il y avait de la colère ou de la peur, les pratiques psycho-émotionnelles permettent de remettre de l’ordre là où régnait le désordre.
Il vous suffira d’une dizaine de jours pour que vos exercices quotidiens de respiration, de relaxation et de gestion émotionnelle débarrassent votre cerveau de toutes les influences négatives qui l’avaient conduit à enregistrer un poids trop élevé. Alors soyez patient…
Étape 2 : détox et coup de fourchette !
Au bout de dix jours, vous pourrez passer à la phase 2 en intégrant à votre programme, outre les exercices auxquels vous êtes habitué, quelques gestes détox et un léger réglage alimentaire. Nous y arrivons ! Mais cela n’aura rien d’un régime restrictif, rassurez-vous.
A présent, votre cerveau a commencé à modifier la perception qu’il a de votre juste poids. Tous vos efforts alimentaires porteront donc leurs fruits. Vous pourrez faire durer cette seconde phase aussi longtemps que vous en ressentirez le besoin, jusqu’à ce que vous ayez atteint votre poids de forme, et même au-delà. Car tous ces gestes sont bénéfiques à votre santé et à votre équilibre psycho-émotionnel, bien au-delà de la perte de poids. Alors ne vous en privez pas…
Pour l’heure, prenez ces quelques habitudes.
1. Intégrez à votre programme quotidien quelques gestes détox
Nous avons déjà abordé le sujet dans une newsletter précédente : la détox en elle-même ne suffit pas pour maigrir. Mais elle constitue l’un des 5 piliers de votre programme minceur. L’accumulation des toxines dans l’organisme finit par perturber le métabolisme, le ralentir, le rendre moins efficace. Or, en matière d’assimilation nutritionnelle, tout ce qui n’est pas utilisé est stocké.
Les gestes détox principaux visent à soutenir l’activité :
- du foie (grand éboueur de l’organisme),
- des reins (rois de l’élimination liquide),
- et de l’intestin (empereur de l’évacuation des déchets alimentaires).Pour cela, vous pouvez faire confiance aux aliments drainants (les asperges pour les reins, l’artichaut pour le foie, le pruneau pour l’intestin…) et aux plantes (l’orthosiphon ou la piloselle pour les reins, le boldo ou le radis noir pour le foie, l’anis vert ou le fenouil pour l’intestin).
Plus quelques gestes ancestraux qui ont largement fait leurs preuves (voir ci-dessous).
2. Apprenez à composer vos repas
Au centre du dispositif de prise et de perte de poids se trouve une hormone majeure : l’insuline. Elle est produite par le pancréas à chaque fois que nous absorbons un aliment, afin de réguler le taux de sucre qui passe dans le sang. Tous les aliments produisent une décharge insulinique, mais celle-ci va de « très faible » à « très importante » selon leur composition.
Plus un aliment est riche en glucides (sucres), plus il entraîne une décharge insulinique importante. Or, l’insuline est l’ennemie n° 1 de la minceur. Produite en trop grande quantité (en cas d’alimentation trop glucidique) ou trop souvent (en cas de grignotage), elle finit par dérégler le métabolisme. Elle crée des « fausses faims » réactionnelles et favorise le sur-stockage dans les cellules graisseuses. En plus, comme elle est très économe, elle s’oppose au déstockage.
Outre l’excès de poids, ces phénomènes conduisent à des états de fatigue, de déprime… C’est pourquoi, au-delà de la perte pondérale, il est conseillé de surveiller l’impact de ce qu’on mange sur la production d’insuline.
Pour nous aider dans cette tâche, les chercheurs ont d’abord mis au point les index glycémiques (IG), qui déterminent l’impact de chaque aliment sur la production d’insuline. Avec son équipe, le Dr Rougier a poussé la recherche plus loin en créant un nouvel indice, encore plus complet : le Slim-Data. Cet indice détermine la « force de stockage » des aliments.
Vous pouvez charger ici le tableau complet des Slim-Data. Imprimez-le et affichez-le dans votre cuisine. Vous pourrez ainsi, chaque jour, prendre l’habitude d’organiser vos repas de manière à limiter leur force de stockage (voir interview ci-dessous). C’est simple, facile et très efficace !
3. Fuyez l’excès d’acidité
Notre alimentation a un impact sur le degré d’acidité de notre milieu intérieur. Notre corps est composé à près de 70% d’eau. Celle-ci est présente à l’intérieur de nos cellules, mais aussi dans le liquide interstitiel où elles baignent, et dans nos liquides organiques (sang, lymphe…). Lorsque ces liquides deviennent trop acides, cela entraîne un état de micro-inflammation latente qui favorise le stockage graisseux et les amas cellulitiques.
L’excès d’acidité a bien d’autres effets négatifs. Il favorise le vieillissement cellulaire, les douleurs articulaires, la fatigue… Alors autant s’en protéger. Pour cela, il suffit de privilégier, dans l’alimentation quotidienne, les aliments alcalinisants, et de diminuer les aliments acidifiants.
- Les aliments alcalinisants : les fruits et légumes frais.
- Les aliments acidifiants : les protéines animales (surtout la viande rouge), les céréales et les produits sucrés (surtout raffinés).
- Les aliments neutres : les matières grasses et les laitages frais.
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Programmer son cerveau pour maigrir : en pratique
Dans son livre Programmez votre cerveau minceur, Yann Rougier donne un programme détaillé intégrant des exercices spécialement mis au point pour leur impact direct sur l’équilibre neuro-émotionnel. Vous pouvez aussi concocter votre propre programme en utilisant des exercices respiratoires courants, des relaxations antistress et des pratiques de gestion émotionnelle.
L’essentiel est, rappelons-le, que vous respectiez les deux étapes du programme de manière à rééduquer d’abord votre « poids de forme » tel qu’il est inscrit dans votre cerveau. Puis vous réorganiserez votre alimentation en associant les aliments de manière correcte et en évitant l’excès d’acidité.
Voici, à titre d’exemple, quelques exercices spécialement conçus pour favoriser votre amincissement.
Respiration minceur
Cette respiration demande peu de temps et donne de très bons résultats. Elle est coupe-faim et fait tomber la pression nerveuse. N’hésitez pas à la pratiquer chaque fois que vous vous sentez tendu ou que l’envie de manger vous taraude.
- Asseyez-vous sur une chaise, le dos bien droit, les mains posées à plat sur les cuisses. Fermez les yeux.
- Inspirez à fond puis poussez un profond soupir, bouche ouverte.
- Bouchez votre narine gauche avec votre pouce gauche et inspirez par la droite en comptant lentement jusqu’à 3.
- Puis expirez, toujours par la narine droite, en comptant jusqu’à 6 (l’expiration doit toujours être deux fois plus longue que l’inspiration).
- Recommencez 3 fois, puis relâchez votre narine gauche et bouchez la droite avec votre majeur.
- Procédez de la même manière : à trois reprises, inspirez en comptant lentement jusqu’à 3 et expirez en comptant jusqu’à 6.
- Recommencez le tout 3 fois.
Relaxation minceur
- Placez-vous dans la même position que pour l’exercice respiratoire, inspirez profondément puis soupirez bouche ouverte.
- Inspirez en comptant lentement jusqu’à 3, puis expirez en comptant lentement jusqu’à 6.
- Répétez 5 fois, afin de bien rythmer votre souffle.
- Puis, en continuant à respirer sur cette cadence, imaginez une boule de lumière brillante, chaude et bienveillante, juste devant vous.
- Inspirez en absorbant cette lumière douce qui envahit vos poumons.
- Puis expirez en imaginant que vous « envoyez » la lumière dans votre cavité abdominale, vos hanches et vos cuisses (les zones les plus impliquées dans la prise et la perte de poids).
- Répétez cette visualisation jusqu’à ce que vous sentiez, dans ces zones, une sensation agréable et douce.
- Puis terminez en « envoyant » la lumière dans votre corps tout entier.
Prenez l’habitude de pratiquer cette relaxation le soir, avant de vous coucher. Elle vous prendra entre 5 et 10 minutes maximum. Répétée chaque jour, elle vous aidera à modifier la perception que vous avez de votre corps et à vous réconcilier avec les zones que vous n’aimez pas.
Exercice de gestion des émotions
Vous pouvez pratiquer cet exercice assis (toujours dans la même position), ou couché (le soir avant de vous endormir).
- Fermez les yeux et poussez un profond soupir.
- Respirez tranquillement (l’expiration doit toujours être deux fois plus longue que l’inspiration).
- Dessinez mentalement un sourire sur vos lèvres, puis, au fil de votre respiration, faites monter ce sourire vers votre cerveau. Efforcez-vous de le « ressentir ». Il doit baigner toute votre boîte crânienne.
- Vous sentez peu à peu s’installer en vous un sentiment de joie et de bien-être.
- Puis, toujours en suivant le rythme de votre souffle, faites descendre ce sourire dans vos épaules, vos bras, votre buste, votre ventre, vos jambes, vos pieds.
- Tout votre corps est rempli par le même sentiment de joie et de bien-être.
Vous pouvez pratiquer cet exercice matin et soir (au réveil et au coucher), mais aussi dans le cours de la journée à chaque fois que vous vous sentez envahi par des émotions peu agréables. Il demande peu de temps (environ une minute). Profitez-en.
Des réflexes de détox-minceur
- Outre les plantes drainantes, que vous pouvez prendre en cure de trois semaines, en alternance, en début de saison, et les aliments détox que vous intégrerez le plus souvent possible dans votre alimentation, voici quelques gestes complémentaires qui aideront votre corps à bien éliminer ses déchets.
- Prenez le temps de bien mâcher. N’expédiez pas vos repas sr le pouce. Attardez-vous sur les saveurs et les textures que vous avez en bouche. Bien mâcher garantit une meilleure digestion, une meilleure assimilation et une meilleure élimination.
- Faites un peu d’exercice physique, de manière régulière (30 minutes par jour) Un quart d’heure de marche rapide après le repas, par exemple, dynamise la digestion et favorise l’élimination au détriment du stockage.
De précieux conseils alimentaires
Pour simplifier au maximum vos nouvelles habitudes alimentaires, voici une « boussole » qui vous guidera vers la minceur.
- Organisez vos repas autour des légumes frais, en limitant ceux qui contiennent beaucoup de sucre, comme les carottes, les betteraves et les petits pois. Tous les autres ont une force de stockage assez faible (voire très faible). En plus, ils sont alcalinisants.
- Associez à ces légumes une portion de céréales complètes et/ou de protéines (viande, volaille, œuf, poisson…). Grâce à l’association avec les légumes, la force de stockage du repas restera raisonnable et son potentiel acidifiant sera tempéré.
- En dessert, contentez-vous d’un fruit frais ou d’un yaourt.
- Lorsque vous avez envie d’un plat ayant une force de stockage forte, ne vous en privez pas. Mais associez-le à des aliments bien choisis. Avec une assiette de spaghettis bolognaise, dégustez une salade verte et un yaourt nature. Avec une crème aux œufs maison, régalez-vous d’une poêlée de courgettes et d’un filet de saumon vapeur…
- Cuisinez normalement, sans vous obséder sur les matières grasses. Evitez simplement les modes de cuisson néfastes pour la santé : grande friture, four très chaud, barbecue…
- Evitez les aliments industriels, bourrés d’additifs qui perturbent le métabolisme. Préférez une alimentation fraîche, variée et équilibrée.
En associant ainsi quelques exercices quotidiens (qui vous prendront moins d’une demi-heure en tout) à de nouvelles habitudes alimentaires et à quelques gestes détox, vous vous donnerez toutes les chances de perdre du poids naturellement, sans trop d’efforts, et en garantissant à votre organisme un fonctionnement optimal. Minceur garantie et bonne santé en prime !
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3 questions au Dr Yann Rougier
Vous proposez un programme alimentaire dans lequel aucun aliment n’est interdit. Cela semble trop beau pour être vrai…
Dr Rougier : Tous les régimes restrictifs ont fait la preuve de leur inefficacité. En plus, les privations entraînent une cascade d’effets pervers : frustration, transgression, culpabilité… Sans compter le stress induit par cette focalisation alimentaire, et dont les neurosciences ont clairement montré l’impact négatif sur la perte de poids. C’est pourquoi je propose un simple changement d’habitudes alimentaires, sans aucun interdit absolu. Mieux : je demande à l’éventuel candidat à la minceur d’oublier le contenu de son assiette pendant la première phase du programme, de manière à se concentrer sur autre chose : programmer son cerveau pour maigrir.
Parlez-nous de la méthode Slim-data…
Dr Rougier : L’index Slim-Data classe les aliments en trois catégories : verte, orange et bleue. Les aliments de la première catégorie ont une force de stockage faible. Vous pouvez les consommer sans restriction. Ce sont la plupart des légumes, les agrumes, les volailles, les laitages frais… Ceux de la deuxième catégorie ont une force de stockage moyenne. Il vaut mieux les consommer en même temps que des aliments de la zone verte afin d’atténuer leur force de stockage. On trouve dans cette catégorie les céréales complètes, les jus de fruits frais, les légumineuses…
Enfin, les aliments classés dans la catégorie bleue ont une force de stockage forte. Ceux-là doivent impérativement être consommés avec des aliments de la zone verte afin de diminuer la force de stockage du repas. On trouve dans cette catégorie certains fruits (abricots, bananes…), les desserts (crèmes, flans…), les charcuteries (boudin, terrines…). Il suffit donc de connaître la force de stockage des aliments (ce qui est facile grâce au tableau des Slim-data) de manière à associer correctement les aliments, pour mincir sans se priver. Cette approche novatrice, globale, est la seule qui permette de perdre du poids de manière durable et bénéfique à la santé.
Tous les aliments sont donc autorisés ?
Dr Rougier : Ces trois catégories couvrent la grande majorité des aliments que nous avons à notre disposition. Restent quelques produits industriels nocifs autant pour votre santé que pour votre ligne, comme les snacks d’apéritif fumés, les biscuits industriels ou les bonbons chimiques (zone violette). Il vaut mieux les éviter car ils ne vous veulent que du mal, autant pour votre ligne que pour votre santé. Mais sans les interdire absolument car cela entraînerait une frustration qui entretiendrait votre envie.
Si vous les aimez, vous pourrez en déguster de temps en temps, juste pour le plaisir, en les associant à des aliments de la zone verte. Mais évitez-les pendant les premières semaines de votre programme afin de ne pas perturber votre rééducation métabolique.
Une note pour conclure
Evidemment, il est important de vous prévenir, l’aide de l’ActiBox Minceur-Detox-Vitalité dont je vous parle dans cette lettre, n’est pas une solution-miracle : les personnes réagissent de différentes manières à ces solutions anti-fringales.
Gardez toujours à l’esprit comme le signale notre expert dans cette lettre qu’une alimentation saine, variée et équilibrée reste le point de départ de toute démarche de lutte contre le grignotage et l’excès d’appétit. La consommation d’un aide-minceur sous forme de complément alimentaire sera plus efficace si vous la complétez par la prise d’oméga-3 et d’un bon multivitamines.
Ces gestes simples font partie de l’hygiène de vie quels que soient votre façon de vivre et vos éventuels problèmes de santé, donc s’ils ne vous font pas immédiatement du bien, ils ne vous feront en tout cas pas de mal.
PS : Les produits que nous recommandons sont sélectionnés selon des critères stricts de composition, d’ingrédients et de qualité de fabrication.
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Les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d’information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.