Allergies : comment s’en débarrasser ? (lettre)

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allergies au pollen et aux poussières
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Elles sont de retour ! Les allergies au pollen, aux poussières ou aux acariens sont revenues avec le printemps. Si vous en souffrez, vous avez sans doute vu réapparaître vos démangeaisons ou vos éternuements. Ces phénomènes sont en augmentation constante depuis 50 ans mais on a des moyens concrets de s’en défaire.

Cher lecteur, chère lectrice,
Merci du fond du coeur pour tous vos messages de soutien et d’encouragement après notre dernière conférence sur les moyens pratiques de cohabiter avec le virus. Merci aussi d’avoir apprécié notre Masterclass pour booster les défenses immunitaires (toujours disponible ici). Sans oublier notre Ebook spécial (et gratuit) de 120 pages sur l’immunité qui a été téléchargé massivement !

Si on a pu vous aider à découvrir des gestes et des réflexes-santé précieux pour passer ce premier cap difficile du confinement, sachez que ça nous rend très fiers. C’est la mission qu’on s’est fixée : vous aider à devenir l’actrice (ou l’acteur) principal(e) de votre santé.  

Pour cette première lettre post-confinement, on a souhaité mettre le holà sur la pandémie pour vous sensibiliser à un phénomène de saison qui a tendance à prendre de l’ampleur dans nos cités : les allergies saisonnières.  

Virus ou pas, elles sont toujours de retour au printemps et elles font de plus en plus de dégâts. Pensez donc, les allergies respiratoires touchent 30 % de la population, alors qu’elles concernaient 3 % des gens il y a 50 ans.

On a voulu comprendre pourquoi et comment s’en protéger. Et voilà ce qu’on a découvert…

Depuis que le virus a débarqué en Europe, tous les yeux sont tournés vers lui, au point que de nombreux patients atteints de troubles chroniques ont cessé de se faire soigner. Ce qui fait dire au monde médical : « retournez voir votre médecin traitant ! ». C’est le cas pour toutes sortes de troubles, des plus graves (les chimiothérapies anti cancer par exemple) jusqu’aux plus banals. 

Cela concerne aussi les allergies saisonnières. La situation inédite que nous traversons n’a aucune influence sur les pollens, poussières, poils d’animaux, acariens… qui provoquent des symptômes saisonniers. Si vous souffrez d’allergies saisonnières, vous avez sans doute vu réapparaître vos démangeaisons, vos éternuements et autres larmoiements. 

De nombreuses études montrent, sans l’ombre d’un doute, que les phénomènes allergiques sont en constante augmentation. Les allergies alimentaires et cutanées suivent ce mouvement. Au point que selon l’Organisation mondiale de la santé, les allergies sont devenus un véritable problème de santé publique.

Cette mutation est due à de nombreux facteurs croisés liés à la manière dont notre société évolue. Notre alimentation a considérablement changé au cours des dernières décennies, et tout ce que nous mangeons est, peu ou prou, chargé en substances dont notre organisme n’a que faire : polluants, pesticides, conservateurs, colorants… 

Il en est de même avec les produits que nous utilisons quotidiennement, autant au niveau cosmétique (crèmes, shampooings…) que domestique (produits ménagers, lessives…). Même les matériaux que nous utilisons pour enjoliver notre intérieur sont concernés (peintures, revêtements de sol…).

C’est une évidence : notre environnement a changé. Or, notre organisme compose en permanence avec son environnement. Les substances indésirables pénètrent par voie alimentaire, mais aussi respiratoire et même tactile.

Parallèlement, notre manière de vivre a également évolué. Nous prenons de moins en moins le temps, nous sommes de plus en plus soumis au stress et à la tension nerveuse. Or, les allergies sont un phénomène immunitaire, et on sait à quel point le stress interfère avec la réponse immunitaire (voir ci-dessous l’interview du Dr Rougier)

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Comment se soigner contre les allergies au pollen ou aux poussières ? France 3 Nouvelle-Aquitaine

Qu’est-ce que l’allergie ?

Une allergie est une réaction du corps à un allergène. Ces allergènes sont des visiteurs inoffensifs (un poil de chat, une poussière, un grain de pollen, un acarien…) qui déclenchent en nous des manifestations allergiques. Ils ne nous veulent pourtant aucun mal !

Mais parfois le système immunitaire, déboussolé par des facteurs internes (des émotions perturbantes par exemple) et des éléments externes (un milieu porteurs d’allergènes), prend ce visiteur pour un ennemi, au même titre qu’un microbe ou un virus. Des réactions immunitaires inutiles se déclenchent.

Le système immunitaire commence par ficher l’intrus en secrétant des immunoglobulines. Ce sont des protéines, produites par les globules blancs, qui se fixent à la surface de certaines cellules immunitaires. Dès qu’un intrus de la même sorte se présentera, il le reconnaîtra. Il déclenchera une série de réactions biologiques, notamment une sécrétion massive d’histamine. 

Cette substance, impliquée dans toutes les réactions allergiques, fut le premier agent découvert par les scientifiques. Elle se diffuse très rapidement dans les tissus environnants, provoquant entre autres une augmentation massive des sécrétions liquides et des spasmes des muscles lisses. 

C’est donc elle qui est responsable des yeux larmoyants de la conjonctivite, du nez en fontaine du rhume des foins, des sécrétions bronchiques de l’asthme, des gonflements des plaques d’urticaire ou même de l’œdème de Quinck. Et comme elle a de la conscience professionnelle, l’histamine n’oublie pas, au passage, de stimuler la sécrétion d’autres substances qui l’aident dans ses efforts. 

Ainsi, un même mécanisme produit toute une série de symptômes différents. C’est une autre spécificité de l’allergie : chacun manifeste à sa manière la maladie, tant en ce qui concerne l’ampleur et la gravité des signes, que leur localisation et leur forme.

Certaines personnes (les plus nombreuses) présentent seulement quelques symptômes bénins, mais d’autres sont très gravement atteintes. L’allergie peut même dans certains cas s’avérer mortelle, comme dans les chocs anaphylactiques ou les asthmes gravissimes.  

Heureusement, ces cas sont rares. Mais ils existent ! L’allergie ne doit donc pas être prise à la légère, surtout si ses manifestations sont violentes. Elle demande alors une prise en charge médicale et un traitement sérieux. Mais même dans ce cas, les gestes d’hygiène de vie sont utiles pour accompagner les traitements.  

Les grands allergènes : pollen, poussière, animaux…

Au printemps, l’air devient un agresseur chargé de pollens. Ces minuscules particules sont très volatiles. Elle se répandent dans l’air et pénètrent dans l’organisme par voie respiratoire. Les pollens se diffusent à diverses périodes de l’année, et leur concentration dans l’air est différente selon l’heure de la journée. 

Les pollens d’arbres sont les premiers à apparaître, au début du printemps, et leur présence dure environ six semaines. Puis viennent les pollens de graminées, à partir de la fin du printemps jusqu’au début de l’été. Ensuite, certaines herbacées prennent le relais : orties, armoise, plantain… Selon votre sensibilité à l’un ou l’autre de ces allergènes, il vous faudra donc éviter leur contact à des moments précis de l’année. 

A ces allergènes ponctuels s’ajoutent d’autres substances avec lesquelles nous sommes en contact tout au long de l’année : poussière, acariens, poils d’animaux, moisissures… Ces éléments font partie de notre environnement et nous y sommes tous confrontés en permanence, ce qui rend la tâche difficile pour ceux qui voudraient y échapper.

Pourtant, se protéger contre les allergènes (autant que possible) est la première précaution à prendre. Insuffisante (on ne peut jamais s’en prémunir totalement), mais indispensable. C’est le premier pas ! 

Les allergies au pollen ou aux poussières se guérissent-elles vraiment ?

Avant d’entrer dans les conseils pratiques, une dernière question se pose : guérit-on un jour de l’allergie ? La réponse n’est pas simple. Pour qu’une allergie se manifeste, il faut d’abord un sujet sensible, porteur d’un terrain vulnérable, ayant une prédisposition génétique à cette maladie.  Il faut aussi que ce sujet soit mis en présence d’un allergène susceptible de le faire réagir. 

On s’en doute : il est impossible d’effacer le gène prédisposant. Mais chacun peut modifier son environnement afin de limiter le contact avec les allergènes. A cela s’ajoutent des traitements destinés soit à soulager les symptômes, soit à atténuer les débordements immunitaires à l’origine des troubles.

Il est ainsi possible d’atténuer l’allergie, d’en diminuer l’impact, au point de rendre les crises exceptionnelles, voire inexistantes. Peut-on pour autant dire que l’allergie est guérie ? Pas sûr ! Car si l’allergie peut s’endormir durablement, elle risque aussi de se réveiller de manière intempestive quand on ne s’y attend pas. 

Les traitements médicaux disponibles sont nombreux. D’abord, les médicaments antihistaminiques : ils visent à bloquer la réponse immunitaire inutile, mais ils ont des effets secondaires pénibles, notamment une forte somnolence qui interdit par exemple d’en prendre lorsqu’on travaille, ou pire lorsqu’on conduit. 

Les médecins allergologues pratiquent aussi des « désensibilisations ». Le principe est simple : on met d’abord la personne allergique en présence d’une sélection de substances allergisantes afin de déterminer à quoi elle réagit vraiment. 

Ensuite, on lui inocule ces substances en très petites doses, puis de plus en plus importantes, afin d’habituer l’organisme à la présence de l’allergène. Un peu comme, dans l’Antiquité, certains souverains un brin paranoïaques prenaient chaque jour une petite dose de poison pour se protéger contre une éventuelle tentative d’assassinat. 

Les désensibilisations sont souvent efficaces… sur le moment ! Mais il arrive fréquemment que l’allergie se déplace : l’organisme, autrefois très sensible au pollen, ne l’est plus ; mais il commence à réagir aux poils de chat ou aux acariens. 

Que votre allergie demande ou non de tels traitements, vous avez tout intérêt à intégrer dans votre quotidien certains gestes complémentaires qui vous aideront à mieux vivre au quotidien et (qui sait ?) à vous débarrasser de vos troubles pour longtemps.

Allergies au pollen ou aux acariens : les bons gestes

Essayez de repérer les allergènes auxquels vous êtes sensibles, ce sera d’autant plus facile de vous en protéger. Ce qui ne vous empêchera pas, en plus, de faire attention à d’autres éléments réputés allergisants afin de mettre vraiment votre système immunitaire au repos.

Pour vous protéger des pollens

L’air est surtout saturé de pollen en tout début de matinée (avant 10 heures) et en fin d’après-midi (entre 17 et 19 heures). Evitez de sortir à ces heures de la journée

La pluie rabat les pollens au sol et en libère l’air. Achetez-vous des bottes en caoutchouc et un ciré pour aller vous promener lorsqu’il pleut faiblement. Vous pouvez aussi sortir pendant les quelques heures qui suivent une grosse averse. Mettez des lunettes de soleil pour protéger vos yeux du contact direct avec le pollen en suspension dans l’air. Si vous jardinez, notamment si vous tondez la pelouse, mettez des gants, un masque respiratoire et des lunettes. Et surtout, choisissez des produits le plus naturels possible. Mettez une petite noisette de vaseline au bord de chaque narine, afin que le pollen s’y agglutine à chaque inspiration au lieu d’envahir vos poumons.

Et lorsque vous rentrez à la maison, prenez une douche et lavez-vous les cheveux afin de vous débarrasser du pollen que vous avez ramené avec vous !

Toutes les allergies sont amplifiées par le stress

Dr Yann Rougier 

Pour vous protéger contre les poils d’animaux

Si vous avez des réactions violentes à certains animaux, le plus simple est de ne pas en avoir. Mais si vous ne voulez pas priver toute la maisonnée de son animal favori, il ne vous reste qu’à prendre des précautions. Ne laissez pas l’animal entrer dans la chambre où vous dormez, ni surtout monter sur votre lit. Lavez-le au moins une fois par semaine, même si c’est un chat. Il n’aimera pas, mais tant pis ! Installez aussi des purificateurs d’air munis de filtres très fins et sensibles afin de limiter les allergènes en suspension dans l’air.

Si vous avez des oiseaux ou des poissons, faites très attention à l’hygiène de leur habitat, surtout à l’humidité qui risque de s’y développer (voir ci-dessous).

Enfin, évitez autant que possible les éléments de mobiliers où les allergènes peuvent s’incruster : fauteuils en tissu, tapis, tentures… Préférez les revêtements secs et durs (parquet, vinyle, cuir pour les fauteuils…)

Pour vous protéger contre les acariens

Ce sont de petits arthropodes microscopiques, proches des araignées,  qui vivent dans nos maison. Ce sont les vrais ennemis des personnes allergiques ! 60 à 90% des asthmes allergiques, par exemple, sont liés à leurs déjections. Force est donc de s’en débarrasser. Les acariens se reproduisent à une allure vertigineuse : il suffit de dix couples d’acariens pour qu’au bout de six semaines, la colonie compte plusieurs milliers d’individus ! Ils se nourrissent des cellules de peau mortes que nous perdons en dormant et qui s’accumulent dans la literie : matelas, draps, couvertures, couettes, ainsi que les tapis et la moquette.

Mais les acariens se nourrissent seulement de squames déjà attaquées par des moisissures. Pour qu’ils prolifèrent, il leur faut donc à la fois un dormeur humain, de l’humidité et de la chaleur. Leurs conditions idéales : 22° de température et 75 à 80% d’humidité. Et la nuit, lorsque nous dormons, la température du matelas s’élève au-dessus de 20° et le taux d’humidité dépasse les 75 à 80 %. Nous perdons chaque nuit entre 1 et 3 g de squames, c’est suffisant nourrir des milliers d’acariens pendant un mois !

Pour vous en débarrasser, limitez l’humidité et la chaleur : aérez votre chambre à coucher et baissez le chauffage l’hiver. Vous pouvez aussi utiliser un déshumidificateur dans la pièce. Les acariens n’aiment pas les rayons ultra-violets : exposez draps, couettes et couvertures à la lumière régulièrement, chaque jour si possible. Changez souvent les draps (deux fois par semaine si vous êtes très allergiques). N’oubliez pas de les laver à 90° car les acariens meurent au-dessus de 60°. Enfin, préférez les oreillers, couvertures et couettes synthétiques car ils n’aiment pas y vivre.

Pour vous protéger contre les moisissures

La plupart de nos activités domestiques génèrent de l’humidité. Or, celle-ci favorise la présence de moisissures dont les spores, très allergisantes, se répandent dans la maison. Elles s’y concentrent bien sûr dans les endroits humides, (bords de douches ou de baignoires, meubles de cuisine, environs des tuyaux, murs poreux, fissures…). Les maisons anciennes sont plus exposées, car elles sont moins bien ventilées que les habitations plus récentes. 

Pour vous débarrasser des moisissures, il faut donc faire très attention à deux choses : le degré d’humidité et la propreté dans les recoins oubliés. Dès que vous voyez une trace sombre, nettoyez à l’eau de Javel pour éliminer les bactéries et freiner la prolifération des moisissures. Vous pouvez aussi utiliser du vinaigre blanc, qui désinfecte et désincruste efficacement. 

Ensuite, vérifiez toutes les voies de pénétration possibles de l’humidité extérieure : portes, fenêtres, traces d’humidité sur les murs… Et faites-les réparer au fur et à mesure. Enfin, veillez à nettoyer tous les endroits où risquent de s’accumuler, hors de votre vue, humidité et débris alimentaires : appareils électroménagers,  placards de cuisine…

Les méthodes naturelles qui aident

A ces précautions indispensables, vous pouvez ajouter quelques gestes quotidiens qui contribueront à l’amélioration de vos manifestations allergiques.

Apprenez à mieux gérer votre stress

Les réactions allergiques sont plus violentes dans les périodes de grande tension (voir ci-dessous l’interview du Dr Rougier), lorsqu’on traverse une période de conflits, de problèmes, de contrariétés… La pratique régulière d’exercices respiratoires et/ou de relaxation contribue à limiter l’impact du stress sur la réponse immunitaire, ce qui freine les symptômes. Le yoga donne de bons résultats, ainsi que le Qi gong.

Nourrissez bien votre système immunitaire

Il a besoin d’une grande variété de nutriments, que vous puiserez dans une alimentation quotidienne variée, fraîche et équilibrée. Mettez l’accent sur certains types de nutriments particulièrement importants pour la qualité de notre réponse immunitaire. Les Omega 3 contribuent à entretenir la perméabilité de nos membranes cellulaires, et par là-même à améliorer la qualité des échanges entre les cellules (dans les huiles végétales, les poissons gras, les noix, les amandes…). Les vitamines du groupe B sont impliquées dans le fonctionnement immunitaire (dans les produits animaux, les céréales complètes, certains légumes verts). Les minéraux sont également indispensables : le zinc, le cuivre, le magnésium… 

Pour faire simple, ajoutez à votre alimentation de base (toujours fraîche et variée) des cures régulières de compléments alimentaires : des Omega-3 pour la qualité de vos membranes cellulaires, du magnésium pour limiter l’impact du stress sur votre organisme, un complexe de vitamines B pour améliorer la réponse immunitaire…


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Une mention spéciale pour les allergies alimentaires : il ne faut pas confondre les intolérances avec les allergies alimentaires. Lorsqu’on est intolérant au gluten, ce composant alimentaire crée des troubles sans impliquer la réponse immunitaire, à la différence des vraies allergies. Si vous êtes vraiment allergique à un produit, la solution est simple : éliminez-le de votre alimentation !

Prenez soin de votre microbiote intestinal

Des études ont montré que les déséquilibre de la flore sont en relation avec certaines manifestations allergiques, notamment cutanées. Alors inscrivez régulièrement à vos menus des aliments probiotiques (yaourtchoucroute, cornichons…) qui contiennent des bonnes bactéries, et des aliments prébiotiques (artichaut,  bananepoireauoignon…) qui renferment des fibres dont les bactéries se nourrissent.

En complément, prenez de temps un complément associant pré et probiotiques afin de réensemencer votre flore.


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Tournez-vous vers les médecines naturelles

Les plantes et les huiles essentielles sont efficaces en traitement local. L’huile essentielle de camomille romaine, par exemple, atténue les manifestations cutanées. La diffusion dans la maison d’huile essentielle de niaouli, de citron et d’eucalyptus radiata contribue à limiter les symptômes respiratoires. Pour ne citer que quelques exemples.

Une mention spéciale pour l’homéopathie. Cette médecine infinitésimale soigne avec des produits extrêmement dilués, au point qu’il ne reste parfois plus la moindre molécule du produit initial dans la préparation finale. Selon les tenants de cette médecine, c’est le « message » laissé dans le solvant par le passage des molécules actives qui envoie à l’organisme une information l’incitant à réagir dans le sens de la guérison. L’expérience montre que l’homéopathie donne de bons résultats en traitement de fond, au point de modifier durablement la réponse immunitaire et de faire disparaître les réactions allergiques.  Mais ces traitements sont très individualisés et complexes à mettre au point. Seul un médecin homéopathe bien formé saura vous accompagner dans ce voyage.

Les allergies, pour pénibles qu’elles soient au quotidien, n’ont rien d’une fatalité. Même s’il n’y a pas de médicament miracle capable de les éradiquer, vous pouvez mettre en place une série de gestes qui, ensemble, donneront des résultats et vous aideront à vivre mieux avec vos allergies. Une manière de prendre votre santé en main pour garantir votre bien-être !

3 questions au Dr Yann Rougier

Le Dr Yann Rougier, Médecin Spécialiste et neurobiologiste

Comment le stress intervient-il dans les phénomènes allergiques ?

Dr Yann Rougier : Le stress, ou plutôt l’excès de stress mal géré, est l’un des facteurs communs à toutes les manifestations allergiques. Qu’il s’agisse d’allergies respiratoires, cutanées ou alimentaires, toutes impliquent un dysfonctionnement de la réponse immunitaire. Les cellules de notre système immunitaire entretiennent des relations étroites et constantes avec nos états d’âme.

Ce dialogue permanent se fait par l’intermédiaire de certaines neurohormones, produites par le cerveau dans les états de stress. Elles circulent dans l’organisme et vont se ficher dans des récepteurs spécifiques posés à la surface des globules blancs pour moduler leur activité. Notre réponse immunitaire sont ainsi directement influencées par nos états d’âme. 

Revenons un peu sur la notion de stress. Que désignez-vous exactement par ce mot ?

Dr Yann Rougier : Vous avez raison, ce mot est parfois mal employé. En fait, il désigne à la fois l’évènement ou la situation extérieure qui crée la tension nerveuse, et l’ensemble des réactions physiologiques qui nous permettent de réagir à cette situation. Le terme « stress » a été utilisé pour la première fois dans la première moitié du XXème siècle par un chercheur d’origine autrichienne, Hans Selye. Il a emprunté ce mot au vocabulaire technique : à l’origine, il désigne la torsion maximale que peut subir un câble avant de se briser.

Dr. Hans Selye (1907-1982) de l’Universite de Montréal est considéré comme l’un des pionniers des études sur le stress.

Il y a donc, dès le départ, une notion de « rupture » dans ce mot. Et cette rupture, c’est à l’intérieur-même de l’organisme qu’elle risque de se manifester à long terme. Parallèlement aux modifications hormonales, le stress sur-stimule notre système nerveux autonome. Celui-ci est formé de deux branches : l’orthosympathique qui « dope » nos activités biologiques inconscientes (la respiration, la digestion, les sécrétions hormonales…), et le parasympathique qui les freine. Le stress rompt l’équilibre entre cet accélérateur et ce frein, ce qui provoque un emballement de toutes nos fonctions, à commencer par l’immunité qui « s’emballe » et se trompe de cible. 

Que faire pour y échapper ?

Dr Yann Rougier : Apprendre à mieux « gérer » le stress est un élément important dans la préservation de la santé en général. Appliquées aux phénomènes allergiques, les techniques de respiration relaxation, méditation… font partie du programme, même si elles ne suffisent pas à régler le problème. C’est un ensemble de gestes qui permet progressivement d’atténuer les symptômes et d’espacer les crises.

En amont de ces pratiques, quelques règles de vie simples aident aussi à tenir à distance les sources de stress. Alors je conseille aux personnes allergiques d’éviter autant que possible les situations de crise inutiles : apprenez à faire « le dos rond » lorsque la cause du conflit n’est pas très importante. Apprenez à dire ce que vous pensez, sans agressivité ni violence (autant le fait de garder pour soi ses émotions provoque un stress intense, autant les explosions de colère ne font souvent qu’envenimer les situations). Fuyez les personnes avec qui les relations sont toujours conflictuelles. Ces relations « toxiques » sont des super-allergènes ! A l’inverse, dès que c’est possible, faites-vous plaisir : allez vous promener, offrez-vous un cadeau, rencontrez des personnes que vous aimez et qui vous font du bien…

L’ensemble de ces précautions permet d’aborder différemment les situations difficiles ! Quelques corrections alimentaires, quelques compléments nutritionnels et quelques traitements naturels complèteront ce programme. 

PS : Les produits que nous recommandons sont sélectionnés selon des critères stricts de composition, d’ingrédients et de qualité de fabrication.
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Les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d’information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

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