C’est vrai qu’elle nous gâche la vie mais… Plus pour très longtemps ! La maudite peau d’orange qui se décline sur les hanches, les cuisses et les fesses n’est pas une fatalité. Voici un plan d’attaque complet qui vous explique, étape par étape, comment éliminer la cellulite.
Question-piège de ma femme le week-end dernier à la plage : « tu ne trouves pas que j’ai de plus en plus de cellulite ?« . Oups, prenons garde à la réponse et inscrivons-nous en faux car on parle bien là du pire « ennemi » des femmes. Terrain miné !
C’est vrai qu’à en croire les « études » sur le sujet (généralement commanditées par les fabricants de crèmes hydratantes, tiens, tiens…), 80 % d’entre elles seraient concernées par cette “graisse profonde qui déforme la peau et élit généralement domicile sur les fesses, les cuisses et le ventre”.
Oui, j’ai bien dit 4 femmes sur 5. Pourtant, en France, seules 2 femmes sur 5 sont en surpoids. L’explication : la cellulite touche donc AUSSI les minces. Alors, la cellulite est-elle véritablement le fléau qu’on décrit ? Avant de découvrir comment éliminer la cellulite, on va faire un peu d’histoire…
Médicalement, le phénomène a été décrit pour la première fois à la fin du 19ème siècle comme une « inflammation du tissu cellulaire ou lamineux ». Mais médiatiquement parlant, c’est beaucoup plus sournois : les magazines féminins du type Marie-Claire ont commencé à brandir cet épouvantail anti-féminité dès la fin des années 30.
Pas étonnant que 3 ou 4 générations plus tard, la cellulite soit devenue une véritable obsession française. D’autant qu’avec les beaux jours, vous allez « découvrir » votre corps, mettre à nu des petits bourrelets que vous êtes parvenu à cacher pendant l’hiver sous des vêtements fluides, voire amples.
Il faut agir ! Vous faites peut-être partie de ceux qui font systématiquement un petit régime au printemps pour vous débarrasser des quelques kilos superflus que vous avez pris pendant l’hiver, ou qui se sont lentement accumulés au fil des années. Et cette année encore, vos efforts ont porté leurs fruits. Vous avez perdu 3, 4 voire 5 kilos, et c’est avec sérénité, voire gourmandise, que vous envisagez quelques achats vestimentaires en vue de l’été.
Vous voilà dans une cabine d’essayage pour enfiler un nouveau maillot de bain. Et là, patatras ! Malgré votre perte de poids, votre silhouette reste disgracieuse. Pire : des petits amas graisseux situés sur le haut des cuisses (la culotte de cheval), les hanches, parfois les fesses, les bras ou l’intérieur des genoux, ont résisté à vos efforts. Au point qu’à la faveur de votre perte de poids, ils sont encore plus visibles qu’avant.
La responsable de ce désagrément porte un nom : la cellulite. C’est une graisse particulière, déconnectée de votre métabolisme général, qui résiste aux restrictions alimentaires. Parfois cette cellulite, qui affecte surtout les femmes, s’installe même chez des personnes minces. Un régime risquerait d’affiner leur silhouette là où elle n’en a pas besoin, sans parvenir à les faire disparaître.
Une calamité la cellulite ? Oui et non ! Oui, parce que nous nous en passerions bien. Non, parce qu’il est possible d’en venir à bout, à condition de lui offrir quelques gestes adaptés. Mais pour y parvenir, il faut d’abord comprendre ce qu’est vraiment cette graisse particulière.
Sommaire
La cellulite est une graisse pas comme les autres
La cellulite implique des processus métaboliques et biologiques particuliers, qui appellent des réponses particulières. Elle est au corps ce que la baisse de moral est à la fatigue nerveuse : c’est un burn-out graisseux. Autant le dire tout de suite : le stress est impliqué dans l’installation de la cellulite (voir interview du Dr Rougier, ci-dessous). Un élément qu’il faudra prendre en compte lorsqu’il s’agira de passer à l’action et découvrir comment éliminer la cellulite.
En tant que telle, la cellulite n’est pas directement reliée aux kilos en trop. L’excès de poids et les amas cellulitiques n’ont pas grand-chose à voir, à ceci près que leur « matériau commun » est le même : la graisse. Mais avec des différences de taille ! Prendre du poids, c’est stocker, et même sur-stocker cette graisse dans les cellules spécialisées (les adipocytes).
Ce stockage s’effectue d’abord en surface, sous la peau : c’est la graisse sous-cutanée. Mais la graisse peut aussi s’installer de manière moins visible et plus nocive pour la santé, autour des organes-clé : cœur, système digestif, reins…
C’est la graisse viscérale. Jusque là, il s’agit d’un tissu graisseux « normal ». Excessif parfois, mais normal. Le stockage et le déstockage graisseux répondent alors à des mécanismes bien connus, liés au métabolisme général.
Lorsque ce tissu graisseux est touché par des phénomènes inflammatoires, il se transforme en cellulite. Rappelons que dans le vocabulaire médical, le suffixe « ite » désigne toujours une inflammation : la colite est une inflammation du colon ; l’arthrite des tissus articulaires…
C’est alors une graisse en état de souffrance, qui touche aussi bien des personnes en surpoids que des personnes minces. L’inflammation typique du tissu cellulitique est à l’origine de toutes ses caractéristiques.
Cette inflammation perturbe la circulation sanguine et lymphatique, ce qui conduit d’abord à une rétention d’eau et une infiltration toxinique. Le tout provoque progressivement une fibrose qui cloisonne le tissu graisseux et finit par le « couper » de toute relation métabolique avec les tissus environnants.
C’est pour cette raison que les conseils couramment préconisés pour perdre du poids restent souvent lettre morte lorsqu’il s’agit de se défaire des amas cellulitiques anciens. Pour en venir à bout, il faudra donc agir à la fois de manière globale (alimentation, gestes détox, respiration antistress…) et ciblée (massages). Seule cette association permet de « décloisonner » le tissu cellulitique, afin de rétablir la communication métabolique avec le reste du corps.
Il y a cellulite et… cellulite !
Au début, la cellulite ne se manifeste pas par des symptômes visibles. Elle s’installe progressivement, de manière silencieuse. Pourtant, dès le départ, le tissu graisseux montre, si on l’observe au microscope, des modifications particulières invisibles à l’œil nu.
On constate alors des phénomènes inflammatoires localisés autour des cellules graisseuses. La vascularisation est insuffisante : le flux sanguin est perturbé et ne parvient plus à nourrir correctement les tissus. La circulation lymphatique est également ralentie. Or, la lymphe est le « liquide éboueur » de notre corps, celui qui charrie les déchets et les toxines pour les conduire jusqu’aux organes d’élimination : foie, reins…
Ces modifications, si elles ne sont pas visibles dans un premier temps, sont tout de même perceptibles au toucher. Sur les zones cellulitiques, la peau est plus froide. Cela révèle de manière indirecte les modifications biologiques encore souterraines.
Les cellules graisseuses subissent progressivement les effets de ces altérations, qui se développent en trois stades.
- Premier stade : la cellulite aqueuse. Elle se développe indépendamment du surpoids. Elle est due seulement à l’infiltration toxinique et à la rétention d’eau. A ce stade, la cellulite est peu visible et elle n’est pas encore douloureuse au toucher.
- Deuxième stade : la cellulite adipeuse. Un lien se crée entre la surcharge graisseuse « normale » et la cellulite aqueuse. La circulation sanguine et lymphatique commence à être perturbée, mais l’inflammation n’est encore que peu présente.
- Troisième stade : la cellulite fibreuse. La cellulite aqueuse (chez les personnes sans surpoids) et la cellulite adipeuse (chez ceux qui ont des kilos en trop) évoluent ensuite lorsqu’apparaissent les phénomènes inflammatoires. C’est à ce stade que la cellulite devient fibreuse et se « coupe » du reste du corps. Les échanges métaboliques se font mal. La graisse, l’eau et les déchets sont emprisonnés dans ce tissu cloisonné et enflammé, qui ne communique plus avec les tissus environnants.
A ce stade, le cloisonnement et l’induration tissulaires modifient l’apparence de la peau là où la cellulite s’est installée. L’épiderme se couvre d’une alternance de petits creux et bosses, couramment connue sous l’appellation de « peau d’orange ».
La peau pâlit et prend une teinte légèrement violacée. En outre, la zone devient douloureuse lorsqu’on la pince, voire simplement lorsqu’on la touche. Le moindre geste appuyé devient désagréable, comme le fait de s’asseoir lorsqu’on a de la cellulite fibreuse sur les fesses.
Pour venir à bout de cette cellulite, il faut donc dans un premier temps lutter contre l’inflammation latente par des gestes antistress (voir ci-dessous l’interview du Dr Rougier) et en adoptant une alimentation anti-inflammatoire. Ensuite, une fois le tissu cellulitique « apaisé », vous pourrez intégrer des gestes détox qui aideront à éliminer les toxines remises en circulation, et surtout des massages particuliers qui aideront le tissu à se décloisonner.
C’est ainsi que progressivement, les zones touchées par la cellulite se reconnecteront avec le métabolisme général et pourront se délester à la fois de la graisse, de l’eau et des déchets qui y sont enfermés.
Modifiez en douceur votre alimentation
C’est la première étape. Il ne s’agit pas de vous conseiller un régime restrictif. Ce serait inutile pour ceux qui ont du poids à perdre, et cela risquerait d’être préjudiciable à ceux qui ont de la cellulite sans être en surpoids. Le but de ce réglage alimentaire est de faire reculer l’inflammation silencieuse produite par certains aliments.
Notre milieu intérieur doit maintenir en permanence un équilibre entre acidité et alcalinité. Toute augmentation de l’acidité intérieure induit une inflammation tissulaire qui affecte en priorité les tissus fragilisés. Et la cellulite en fait partie. Or, notre alimentation est, avec le stress (voir interview ci-dessous) un élément essentiel de cet équilibre acido-basique. Il faut donc favoriser les aliments alcalinisants (ou basifiants), et limiter ceux qui ont un effet acidifiant.
1. Moins d’aliments acidifiants : ce sont surtout les sucres raffinés (sucre blanc, confiseries biscuits, pâtisseries, sodas sucrés…) et les céréales raffinées (pain blanc, biscottes, riz blanc…). En plus, dans les aliments industriels (plats tout prêts, sauces en boîte, crèmes dessert industrielles…), l’ajout d’additifs renforce encore l’effet acidifiant. A cela s’ajoute la viande rouge (bœuf, agneau, porc), les charcuteries (saucisson, jambon cru, terrines…) et les fromages gras et affinés.
2. Plus d’aliments alcalinisants : ce sont avant tout les fruits et légumes frais. Non seulement ils ne sont pas acidifiants, mais ils renferment (dans des proportions variables) des minéraux qui s’opposent à l’effet acidifiant des autres aliments consommés au cours du même repas. Les céréales complètes sont quasiment neutres sur le plan du potentiel acidifiant, ainsi que les huiles végétales et les laitages frais (yaourts, fromages blancs, fromages frais).
3. La composition des repas : l’équation est simple : organisez vos repas autour des fruits et légumes, crus et cuits, que vous cuisinerez avec des huiles végétales (olive, soja, colza, sésame, carthame, argan…). Pensez aussi au jus de citron et au vinaigre pour vos assaisonnements, car ils sont alcalinisants. Intégrez des aliments protéinés (de préférence du poisson, des crustacés, des coquillages, des volailles, des viandes blanches) en quantité limitée, ainsi qu’un peu de céréales complètes (pain, pâtes…) et de légumineuses (haricots blancs, lentilles, pois chiches…).
4. Pensez aux herbes aromatiques. Ce sont de vraies plantes médicinales, non seulement globalement alcalinisantes, mais dotées de vertus intéressantes pour vous aider à vous défaire de votre cellulite. Quelques exemples :
- Le cerfeuil est à la fois diurétique et circulatoire.
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Le persil renferme de la vitamine C et des flavonoïdes qui renforcent les parois des vaisseaux.
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Le basilic est un calmant naturel.
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La coriandre est diurétique et digestive.
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La menthe est antispasmodique.
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Le romarin est digestif et tonifiant
La sarriette est antiseptique, stimulante et digestive.
Les herbes fraîches, comme la menthe ou le basilic, ne doivent pas cuire car la chaleur endommage leurs principes actifs. Ajoutez-les crus, ciselés, en fin de cuisson ou dans les salades. Les herbes ligneuses, comme le thym ou le romarin, doivent cuire longuement pour dégager leurs vertus et leur saveur. Ajoutez-les dans vos sauces maison et vos plats mijotés en début de cuisson.
5. Prenez quelques compléments alimentaires ciblés. Ils complèteront vos apports alimentaires et contribueront à « chasser » votre cellulite.
- Des Omega-3. Vous prendrez une gélule matin, midi et soir, pendant les repas.
- De l’acide alpha-lipoïque. Vous prendrez une gélule dosée à 30 mg au repas de midi.
- Du coenzyme Q10. Vous prendrez une gélule (dosée à 50 mg maximum) au cours du dîner.
- Du magnésium. Vous le prendrez au moment qui vous convient le mieux, au cours de la journée. Choisissez de préférence une formule associant plusieurs formes de magnésium (citrate de magnésium, glycérophosphate de magnésium…), associé à de la vitamine B6 et de la taurine qui améliorent son assimilation.
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Vous trouverez aussi, dans les pharmacies et parapharmacies, des complexes associant ces différentes substances, que vous prendrez au cours des trois repas.
Comment éliminer la cellulite avec d’autres plantes ? Cette formule ne rassemble pas toutes les plantes qui peuvent vous aider à perdre votre cellulite. Vous trouverez sur le marché des produits associant d’autres plantes, qui vous veulent aussi beaucoup de bien.
C’est le cas par exemple du guarana. Originaire de la forêt amazonienne, cette plante contient un composant proche de la caféine, la guaranine, beaucoup plus puissante et dénuée d’effets secondaires (elle n’énerve pas). Outre qu’il est globalement stimulant, il augmente les dépenses énergétiques, ce qui contribue à brûler les stocks graisseux, et il a un effet coupe-faim.
La renouée du Japon, qui vient d’Asie, est à la fois diurétique et anti-inflammatoire, deux vertus cardinales pour lutter contre la cellulite.
Le suc d’aloès (le latex qu’on extrait de l’aole vera) régule la glycémie, ce qui entrave les processus de stockage graisseux.
Certains extraits de fruits peuvent également vous aider. C’est le cas de la papaïne, une enzyme contenu dans la papaye qui favorise l’assimilation des protéines (meilleure assimilation = moins de stockage), ou du marc de raisin (ce qui reste après qu’on ait pressé le fruit), fortement antioxydant et anti-inflammatoire.
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Comment éliminer la cellulite avec de simples gestes détox
La cellulite est un tissu très chargés en déchets, et ce dès le début de sa formation : toxines métaboliques, polluants alimentaires et aériens… Il faut donc aider votre corps à se débarrasser de ces déchets au fur et à mesure qu’ils sont « relâchés » dans votre organisme, à la faveur du décloisonnement tissulaire et de la baisse de l’inflammation.
- Avant toute chose, prenez le temps de bien mâcher. Vous améliorerez votre digestion (la salive renferme des enzymes qui pré-digèrent les aliments). Et ce qui est bien digéré est mieux assimilé et moins stocké.
- Intégrez un peu d’activité physique à votre vie quotidienne. La marche est une excellente activité. Chaque jour, pendant au moins 30 à 40 minutes, marchez à un rythme soutenu et régulier, en calant votre respiration sur la cadence de vos pas. Au-delà de son effet détox, cette marche améliore le retour veineux et lymphatique par compression musculaire. La cellulite fibrosée siégeant souvent dans le bas du corps, elle bénéficie rapidement de cet effet circulatoire.
Vous pouvez également vous inscrire à un cours d’aquagym. C’est la reine des activités physiques anticellulite car l’eau exerce un véritable massage sur les tissus, ce qui contribue à relancer le métabolisme local bloqué.
- Buvez de l’eau, beaucoup d’eau… C’est indispensable pour activer l’élimination urinaire des déchets. Buvez avant d’avoir soif (la soif signale que vous manquez déjà d’eau !), par petits verres, tout au long de la journée.
Intégrez un rituel-tisane à votre quotidien. Cela contribuera à augmenter le volume de liquide que vous ingérez. En plus, certaines plantes ont un effet ciblé sur votre cellulite.
Demandez à votre pharmacien ou à un herboriste de vous préparer ce mélange de plantes : ortie, reine-des-prés, vigne rouge, feuilles de cassis, bouleau et ginkgo biloba (à parts égales). Chaque jour, dans la matinée, versez 2 cuillerées à soupe rases de cette préparation dans ½ litre d’eau bouillante. Laissez infuser 5 minutes, puis filtrez. Buvez cette tisane par petites gorgées. Chacune de ces plantes a son mode d’action :
- L’ortie est détoxifiante et diurétique (elle favorise l’élimination urinaire).
- La reine-des-prés est à la fois digestive et diurétique. Elle a aussi une action anti-inflammatoire.
- La vigne rouge est une des plantes circulatoires majeures. En plus, elle renforce les parois des vaisseaux.
- Les feuilles de cassis améliorent la circulation sanguine.
- Le bouleau est diurétique et dépuratif.
- Le ginkgo biloba est une plante circulatoire dont l’action se concentre surtout sur les micro-vaisseaux qui alimentent les tissus en profondeur.
Ensemble, ces six plantes conjuguent leurs effets pour une action synergique d’une grande efficacité contre la cellulite.
Apprenez à vous masser
Le massage est un outil essentiel de la lutte contre la cellulite. Il permet « d’écraser » la fibrose et de décloisonner les tissus cellulitiques. Pour cela, vous devez adopter le geste du « palper-rouler ».
Imaginez que vous roulez une feuille de papier entre vos doigts. C’est ce même geste que vous devez reproduire sur votre peau. Vous saisissez un bourrelet entre vos doigts, puis vous le faites rouler avec force entre vos pouces et vos index.
Pour plus de facilité, vous pouvez aussi vous procurer une ventouse auto-aspirante. C’est un petit appareil mécanique très simple, peu onéreux. Il se présente comme une ventouse arrondie, assez profonde, que vous posez sur votre peau. Vous y faites le vide, ce qui aspire les tissus. Vous déplacez ensuite l’appareil sur les zones cellulitiques, de manière à les couvrir entièrement.
Dans tous les cas, effectuez ce massage chaque soir, avant de vous coucher. Il sera encore plus efficace si vous utilisez cette huile de massage à la fois anti-inflammatoire et désinfiltrante.
Dans un flacon opaque ou sombre, versez d’abord 10 cl d’huile végétale de base bio que vous choisirez en fonction de votre peau : argan si elle est sèche, avocat si elle est grasse, sésame si elle est normale, amande douce si elle est fragile.
Ajoutez ensuite 5 gouttes d’huile essentielle de genévrier, 5 gouttes d’huile essentielle de cyprès, 5 gouttes d’huile essentielle d’hélichryse, 5 gouttes d’huile essentielle de cèdre de l’Atlas, 5 gouttes d’huile essentielle de citron, 5 gouttes d’huile essentielle de gaulthérie couchée et 5 gouttes d’huile essentielle d’ylang-ylang. Mélangez bien et conservez à l’abri de la lumière et de la chaleur.
Vous utiliserez cette huile maison pour effectuez vos massages anticellulite. Chaque huile essentielle agit à sa manière sur vos tissus enflammés, cloisonnés et fibrosés.
- L’huile essentielle de genévrier améliore la circulation sanguine.
- L’huile essentielle de cyprès est décongestionnante et stimule la circulation lymphatique.
- L’huile essentielle d’hélichryse est veinotonique et anti-inflammatoire.
- L’huile essentielle de citron est apaisante et désinfiltrante.
- L’huile essentielle de cèdre de l’Atlas tonifie les parois des vaisseaux et soulage la rétention d’eau.
- L’huile essentielle de gaulthérie couchée est hautement anti-inflammatoire.
- L’huile essentielle d’ylang-ylang agit à un autre niveau. Elle est très apaisante, ce qui aidera à trouver un sommeil serein.
Cette huile maison, parfaitement naturelle, agit ainsi à tous les niveaux : elle calme l’inflammation locale, améliore la circulation sanguine et favorise l’élimination des déchets infiltrés dans la cellulite. En plus, petite cerise sur le gâteau de votre minceur, elle lisse la surface de la peau et fait disparaître rapidement la « peau d’orange ».
Les principes actifs ne pénètreront pas tout de suite en profondeur. C’est progressivement qu’ils s’infiltreront, au fur et à mesure que votre tissu cellulitique se décloisonne. Alors insistez : procédez à ce massage chaque soir, pendant 10 à 15 minutes, pendant au moins un mois.
Cet ensemble de gestes quotidiens viendra à bout de votre cellulite de manière progressive. Alors soyez patient(e) au cours des dix premiers jours. Lorsque vous verrez les premiers résultats, vous serez motivé(e) pour continuer aussi longtemps que votre corps vous le demandera !
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3 questions au Dr Yann Rougier
Comment le stress favorise-t-il la cellulite ?
Dr Yann Rougier : C’est surtout la cellulite fibreuse qui est concernée. Elle est le plus souvent ancienne et profondément inscrite. C’est celle qui concentre le plus de plaintes, car c’est la plus difficile à éradiquer. Les neurosciences ont mis en lumière un fait inattendu : derrière cette cellulite fibreuse, on trouve toujours un état de stress chronique. Au point que l’on peut affirmer sans risque de se tromper qu’il n’y a pas de cellulite ancienne, fibreuse, sans un excès de stress.
Sur le plan général, l’excès de tension nerveuse provoque à la longue une hyper-acidité du milieu intérieur, laquelle favorise les états inflammatoires latents. Cela s’explique d’abord par l’effet de la tension nerveuse sur la respiration. Lorsqu’on est très tendu, le rythme et l’amplitude respiratoires sont affectés. On respire plus vite, et de manière plus superficielle. Du coup, le gaz carbonique s’élimine plus difficilement. Or, le gaz carbonique possède une composante acide, qui amplifie l’inflammation des tissus. Cet effet s’ajoute à l’alimentation quotidienne qui, dans notre société, est très souvent acidifiante (voir plus haut).
Le stress a-t-il également un effet local sur les amas cellulitiques eux-mêmes ?
Dr Yann Rougier : Oui ! Les stress répétés provoquent des sécrétions d’adrénaline qui contribuent à contracter les vaisseaux sanguins. Cet effet se manifeste peu au niveau des artères qui ont un diamètre important et savent se contracter et se relâcher sans conséquences fâcheuses. Il touche surtout les artérioles et les petits vaisseaux qui en subissent rapidement l’impact délétère. Or, ce sont ces vaisseaux qui nourrissent le tissu cellulitique. Ils finissent pas rester spasmés en permanence, ce qui perturbe la circulation sanguine et ralentit l’alimentation des cellules.
Du coup, celles-ci reçoivent mal l’oxygène (respiration) et les minéraux (alimentation) qui ont un effet alcalinisant. L’acidification s’en trouve renforcée, ce qui intensifie encore les réactions inflammatoires. Peu à peu, les cellules s’asphyxient et se coupent des tissus environnants. C’est ce qui conduit progressivement à la fibrose. C’est pourquoi, lorsqu’on désire se débarrasser d’une cellulite ancienne et tenace, il faut absolument commencer par faire baisser ce stress toxique.
Comment agir sur ce stress ?
Dr Yann Rougier : Les outils antistress les plus simples sont souvent les plus efficaces. Avant tout, il faut intégrez au quotidien des exercices respiratoires. Ce n’est pas contraignant puisque 5 minutes suffisent. Si on les répète trois ou quatre fois par jour, l’effet se fait rapidement sentir. En améliorant la respiration, on agit sur deux tableaux. Le fait de ralentir le rythme et de se concentrer sur le souffle abaisse le niveau de pression nerveuse en faisant taire la ronde des pensées obsédantes. En plus, l’oxygénation s’améliore, ce qui contribue à diminuer l’acidité intérieure, et donc l’inflammation tissulaire.
Le plus simple : s’assoir dans un endroit calme (pourquoi pas les toilettes, quand on est au bureau ou que l’on a du mal à s’isoler chez soi ?), fermer les yeux et respirer profondément, sur une cadence régulière, en faisant attention que l’expiration soit toujours deux fois plus longue que l’inspiration. Ensuite, on peut utiliser cet état pour faire des visualisations qui amplifieront l’effet bénéfique de l’exercice. Par exemple, on imagine qu’en même temps que l’air, on inspire une belle lumière douce que l’on dirige mentalement sur les zones cellulitiques afin que ce flux bienfaisant les « nettoie » et les remodèle.
Les plantes constituent aussi une bonne solution. Il existe de nombreuses plantes antistress : valériane, marjolaine, passiflore, aubépine… Mes préférées : véronique, camomille allemande (matricaire) et tilleul. Faites préparer un mélange à parts égales par votre pharmacien ou votre herboriste. Chaque soir, une heure avant de vous coucher, préparez une tisane en versant une cuillerée à soupe rase du mélange dans un bol d’eau bouillante. Laissez infuser 5 minutes puis filtrez. Dégustez tranquillement, par petites gorgées. A l’effet directement apaisant des plantes s’ajoute celui du rituel-tisane du soir. Peu à peu, le simple fait de la préparer induira une préparation à la détente.
Une note pour conclure
Je préfère vous prévenir, la solution Galbe & Courbe d’Actinutrition dont je vous parle dans cette lettre, n’est pas un produit-miracle : les personnes réagissent de différentes manières à l’action phyto-trio du marc de raisin, du guarana et de la reine des prés.
Gardez à l’esprit comme le mentionne notre expert dans cette lettre qu’une alimentation saine, variée et équilibrée reste le point de départ de toute démarche pour améliorer l’aspect de la peau et des tissus.
PS : Les produits que nous recommandons sont sélectionnés selon des critères stricts de composition, d’ingrédients et de qualité de fabrication.
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Les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d’information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.